disons aux enfants …

si tu savais le don de Dieu

« Ma Maison sera une maison de prière » Luc 19

Naïvement ce matin, après avoir loué et adoré Son Saint Nom, j’ai demandé à Dieu : « Où es-Tu ? » « Où est ce ciel où Tu vis, où est ce Paradis où je dois me rendre pour Te rencontrer, et résider quand je mourrais ? »

En esprit je pouvais Le voir sourire, et Son sourire n’avait rien d’un jugement, d’une moqueurie, mais il était doux, c’était un doux et humble sourire… qui me disait : « Va trouver Le Livre que tu exposes au dessous de la Croix du Sacrifice. Referme Le et ouvre Le de nouveau à la première page… »

Obéissante j’ai fait ce qu’Il m’a dit … et au commencement j’ai trouvé ceci :

« Lorsque Dieu commença la création du ciel et de la terre, la terre était déserte et vide, et la ténèbre à la surface de l’abîme; le souffle de Dieu planait à la surface des eaux, et Dieu dit: «Que la lumière soit»! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne. Dieu sépara la lumière de la ténèbre. Dieu appela la lumière «jour» et la ténèbre il l’appela «nuit». Il y eut un soir, il y eut un matin: premier jour. Dieu dit: «Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux et qu’il sépare les eaux d’avec les eaux»! Dieu fit le firmament et il sépara les eaux inférieures au firmament d’avec les eaux supérieures. Il en fut ainsi. Dieu appela le firmament «ciel». Il y eut un soir, il y eut un matin: deuxième jour. » *

Toute excitée d’avoir trouvé la réponse que je cherchais, j’étais prête à m’en aller quand la conversation reprit et La Voix me dit : « Maintenant referme le Livre et ouvre Le de nouveau mais cette fois consulte la dernière page. »

Ce que je fis :

J’ai refermé Le Livre et je L’ai de nouveau ouvert … et à la fin, j’ai trouvé une carte géographique – celle de La Palestine : à droite La Palestine au Temps du Nouveau Testament et à gauche la Palestine au Temps de L’Ancien Testament… Et je fus demandé d’étudier attentivement cette carte.

Ce que je fis :

Il y avait là deux eaux – l’une supérieure en grandeur à l’autre – la mer Méditerranée et le Jourdain où Jésus fut baptisé. Entre les deux eaux il y avait une Terre : La Palestine – la Terre Promise de Moïse – le pays où notre Maître et Sauveur est né et où Il est mort, le pays qu’Il a parcouru de long en large, le plus souvent à pieds sauf pour les quelques fois quand Ses disciples, l’emmenenant en bateau, Lui faisait faire la traversée de La Galilée !

Alors j’ai compris, ce que le doux sourire de Jésus m’a appris pour partager au monde entier ; et malgré qu’après l’avoir fait, il me restera dans la bouche le goût amer qui reste quand on parle à la Terre des choses du Ciel, je lui parlerai et dirai :

Parents, grands parents, éducateurs, catéchètes, ne disons pas aux enfants que Jésus est au Ciel et que c’est là qu’ils iront quand ils mourront ! Car alors ils croient – ils croient ce qui leur restera un goût amer à la bouche quand ils ne Le trouveront pas là.

Parlons à nos enfants comme si on parlait avec des grands : disons leur, plus tôt que trop tard, La Vérité comme Elle est depuis le commencement…

Disons à nos enfants, que le Ciel n’est pas un endroit ‘comme’ la Terre, mais qu’ « il est ce qu’il EST » – Le Chemin sur la Terre qui sépare, sans pour autant diviser, ce qui est bien (eaux supérieures) d’avec ce qui est moins bien (eaux inférieures) ! Que Le Ciel, Le Paradis, c’est Jésus Lui-même car alors ils Le trouvereont sur Ce Chemin qui fait L’Au Millieu de toutes choses plutôt que L’Au-delà des choses.

Alors ils comprendront que L’Amour est Le Centre qui fera, un jour, quand ils L’auront choisi ainsi : L’Equilibre de leur vie!

Oui, parlons aux enfants de la Terre, qu’ils imitent Jésus-Christ en tout et pour tous, que Son Enseignement soit leur raison d’être, qu’ils soient au milieu de tout à tout faire pour l’égalité et l’unité entre tous !

Faisons de nos enfants des êtres aimants … plutôt que ‘différents’ !

Amen +

votre soeur en L’Enfant Christ-Jésus, Elizabeth-Marie de La Miséricorde

*(Genèse 1)

«…le Bon Dieu me faisait sentir que la vraie gloire est celle qui durera éternellement et que pour y parvenir il n’était pas nécessaire de faire des œuvres éclatantes mais de se cacher et de pratiquer la vertu en sorte que la main gauche ignore ce que fait la droite… »

(Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus et de La Sainte Face)

 

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