parce que …

si tu savais le don de Dieu

« Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d’ici. »

Jean 18

Si aujourd’hui Seigneur Tu pleures Ta royauté comme hier Tu L’as pleurée, c’est parce que moi, que Tu appelles ‘ami’, je continue à me juger en pleurant sur mes péchés, alors qu’hier Tu as tout fait pour m’en débarasser… et ainsi me sauver …

Si aujourd’hui Seigneur Tu pleures Ta royauté comme hier Tu L’as pleurée, c’est parce que je continue à voir en Toi, un juge au lieu d’un ami – le meilleur que jamais je n’aurai …

Si aujourd’hui Seigneur Tu pleures Ta royauté comme hier Tu L’as pleurée, c’est parce que je n’écoute plus Ta Voix qui jadis me comblait de joie …

Si aujourd’hui Seigneur Tu pleures Ta royauté comme hier Tu L’as pleurée, c’est parce qu’au lieu de parler de Toi en société, je cache mon identité de baptisé …

Si aujourd’hui Seigneur Tu pleures Ta royauté comme hier Tu L’as pleurée, c’est parce que je continue à grandir alors que Toi, Tu diminues …

« Seigneur, Seigneur … » Non, je ne T’invoquerai pas…

« Seigneur Jésus, fils de Dieu, aie pitié de moi, pauvre pécheur », non plus … je ne crierai plus cela …

Parce que de Toi, je ne me laisse pas assez regarder … pardonner… aimer …

Parce que de L’Esprit que Tu m’as envoyé, je ne m’en sers pas assez …

Parce que de moi Tu veux faire un être saint et parfait comme je fus créé, alors que je refuse de me laisser faire par Toi …

Parce que Tu crois en moi Seigneur, et que moi je doute de moi, je doute de tous, je doute de Toi … je doute même que Ton Royaume n’est pas de ce monde … parce que j’y suis …!

Amen +

Ne croyez pas chers frères et sœurs, chers pèlerins, que Le Seigneur est demeuré insensible à cette réflexion. De nouveau Il se pencha vers le Père et Lui murmura à L’Oreille. Ce dernier Se leva et commandant au Voile du Ciel de se déchirer de nouveau, laissa personnellement glisser Son Instruction en Grande Bénédiction qui venant se déposer sur les rebords de la Terre, éclaira sa surface et tout ce qui y vit :

« Votre Père qui est aux cieux veut qu’aucun de ces petits ne se perde. »
 
Matthieu : 18,14

Alors, des 4 coins du Paradis on entendit clamer d’une joie parfaite, Les Cœurs en fête de la Vérité :

ALLELUIA ! Le Seigneur est roi ; il s’est vêtu de magnificence, le Seigneur a revêtu sa force. Et la terre tient bon, inébranlable, dès l’origine ton trône tient bon, depuis toujours, tu es. Tes volontés sont vraiment immuables : la sainteté emplit ta maison, Seigneur, pour la suite des temps.

Chers tous,

De grâce, ne pleurons plus sur la fin du monde, encore moins sur la nôtre parce que nous sommes pécheurs, car en Christ nous devons déjà nous réjouir et avec audace, de la fin de la royauté insensée en ce monde car c’est de cette fin là dont il s’agit.

Cette royauté là, elle est déjà jugée. Même si l’avons fait dans le passé, même si nous avons jugé les princes de ce monde, nous ne serons pas jugés parce qu’ils le sont déjà, mais nous serons sanctifiés pour avoir dit d’eux La Vérité, et pour avoir attirer pleinement leur attention sur ce qu’Elle veut !

Même si les églises se ferment et les pasteurs se font rares, le peuple doit se rassembler et tenir ferme … parce que la Royauté doit arriver – La Vraie – Christ doit régner  – La Miséricorde doit se donner à chacun et par chacun… pour le bien de tous!

Demeurons fermes en cette Loi. Tenons-nous aux côtés de notre Roi, battons-nous pour Sa cause. Car Il est notre Ami avant d’être notre Roi ! Il nous l’a prouvé en maintes fois …

En ami, au lieu de nous juger, Il nous a montré combien nous avions chacun de bons côtés. Il S’est donné à nous pour la Vie, Il ne La reprendra pas en nous.

Qui L’accepte ainsi, est roi et règne en ami de tous.

Alleluia ! Amen +

«…Je reçus alors une grâce que j’ai toujours considérée comme l’une des plus grandes de ma vie; car, à cet âge, je n’étais pas favorisée des lumières d’en haut comme je le suis aujourd’hui. Jésus me fit comprendre que la vraie, l’unique gloire est celle qui durera toujours; que, pour y parvenir, il n’est pas nécessaire d’accomplir des oeuvres éclatantes, mais plutôt de se cacher aux yeux des autres et à soi-même, en sorte que la main gauche ignore ce que fait la droite. Pensant alors que j’étais née pour la gloire, et cherchant le moyen d’y parvenir, il me fut révélé intérieurement que ma gloire à moi ne paraîtrait jamais aux regards des mortels, mais qu’elle consisterait à devenir une sainte. Ce désir pourrait sembler téméraire, si l’on considère combien j’étais imparfaite, et combien je le suis encore après tant d’années passées en religion ; cependant je sens toujours la même confiance audacieuse de devenir une grande sainte. Je ne compte pas sur mes mérites, n’en ayant aucun ; mais j’espère en Celui qui est la Vertu, la Sainteté même. C’est lui seul qui, se contentant de mes faibles efforts, m’élèvera jusqu’à lui, me couvrira de ses mérites et me fera sainte. Je ne pensais pas alors qu’il fallait beaucoup souffrir pour arriver à la sainteté; le bon Dieu ne tarda pas à me dévoiler ce secret, par les épreuves … »

(Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus et de La Sainte Face)

 

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