un beau feu de bois

saint joseph

« je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. »

Jean 16

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REFLEXION

Hier, dimanche, nous avons fait un retour à La Source, en famille : nous sommes allés à une fête à l’école que fréquente ma première petite fille, et qui fut aussi l’école de ma fille, et mon école.

Bien entendu et à mon grand chagrin, j’ai pu constater que beaucoup de choses avaient changé depuis le jour de ma première entrée en cette école tenue auparavant par des religieuses de la congrégation des Lorettes – dont la plupart nous venaient de l’Irlande ! Des femmes au caractère fort et déterminé qui menaient ce ‘couvent’, aujourd’hui ‘collège’, avec discipline et fermeté, courage et désir d’inculquer à leurs petites ‘protégées’, les vertus de l’obéissance et de la pureté du cœur !

C’est dans cette école, la seule que j’ai connue de toute ma vie, que j’ai rencontré Jésus, le jour même de ma première communion devant ce beau Crucifix qu’hier, avec beaucoup d’émotion, j’ai retrouvé, toujours suspendu à la même place dans le grand hall qui existe encore ! Par contre, la Chapelle où j’ai reçu Son Appel, et le Couvent – la Maison des religieuses qui m’avaient tant inspirée, et devant lesquels trônait cette belle statue représentant saint Joseph tenant Jésus bébé dans ses bras, ceux n’existaient plus – ils furent écrasés quand il n’y avait plus de ‘candidates’ pour relever l’ancien défi ! Dieu merci, saint Joseph veille toujours…

A un certain moment de la journée, il y avait un orchestre qui jouait là – à l’endroit même où jadis se trouvaient La Chapelle et Le Couvent – et quelqu’un qui se trouvait sur le podium, a demandé à la petite foule qui s’était massée autour pour écouter de la musique, et dont je faisais partie, s’il y avait parmi la foule des anciennes élèves de l’école ! Instinctivement j’ai levé la main et je me suis retrouvée la minute d’après, à grimper les marches qui menaient jadis mes pas encore timides, à La Chapelle, sur le podium – anciennement la petite varangue – en compagnie de plusieurs anciennes élèves mais que je ne connaissais pas, car aucune de ma ‘bande’ n’était là.

Je me suis sentie tout à coup très mal à l’aise, comme si je n’étais pas à ma place, voire seule, et plus encore quand elles ont entamé un chant de souvenir que je ne connaissais pas. Quand je suis retournée à ma place dans la petite foule, j’avais un gout étrange dans le cœur qui s’était soudain serré et je ne savais pas pourquoi ! Toutefois il n’a pas duré car l’orchestre a recommencé à jouer et la journée s’est poursuivie et terminée dans la joie et la gaieté.

Cependant, ce matin pendant l’Oraison, c’est Le Seigneur Lui-même qui a remis le sujet sur le tapis. Il a commencé la conversation en me demandant ce que j’avais l’intention de faire de mes nombreux cahiers dans lesquels, au fil des années, j’ai inscris toutes nos conversations intimes ! Prise au dépourvu je Lui ai répondu que je ne savais pas mais que je comptais sur Lui pour me le dire !

Voici comment s’est déroulée la conversation :

« Dis moi mon Epouse, qu’allons-nous faire de tes nombreux cahiers ? »

Oh Seigneur, j’espérais que Tu me le dirais Toi, car je n’en sais strictement rien. Toutefois je T’avouerai que  depuis quelques temps j’ai en moi le profond désir de me dépouiller, et de me contenter que de l’essentiel !

« Faisons donc un beau feu de bois ! » fut la réplique de  notre Seigneur

Comment Seigneur ? Toutes nos conversations depuis tant d’années, qui partiront en feu de bois ?

Et le Seigneur alors m’a prise au dépourvu en me posant une question qui n’avait rien à faire avec le sujet présent. Il m’a demandé :

« Que t’ai appris ton retour à La Source hier ? En ce lieu qui a vu naitre notre Amour ?

Et je me suis mise à pleurer… car deux images s’étaient soudain présentées devant moi : celle où dans le hall d’entrée je m’étais sentie toute heureuse quand j’ai de nouveau admiré Le beau Crucifix de ma  Première Communion, et celle où devant l’ancienne Chapelle je me suis sentie toute triste !

Alors le Seigneur m’a demandé de Lui dire pourquoi je me suis sentie si triste, et c’est à ce moment que que c’était parce qu’en montant les marches je m’étais sentie impure et indigne à cause des 3 mariages que j’avais contractés ! Alors Il a dit ceci :

« Ne sois pas triste mon Epouse, car tu es toujours à Moi ! Tu as toujours été à Moi… Ouvre Le Livre… »

Et je suis tombée sur ce passage du Livre du prophète Ezéchiel (27 :25) :

« Tu as été remplie, chargée lourdement au cœur des mers. »

Oui Seigneur, je l’ai été, fut ma réponse. La vie m’a beaucoup remplie – chargée lourdement au fil des années.

Ensuite Il me demanda d’ouvrir de nouveau Le Livre et je lus au Psaume 106 :

« Tout comme nos pères, nous avons péché, nous avons dévié, nous avons été coupables. Mais Dieu les sauva pour l’honneur de Son nom, pour montrer Sa Puissance. »

Et s’adressant directement à mon cœur, Il dit :

« Certes, physiquement ton école a changé, tout comme toi d’ailleurs ! Mais l’essentiel c’est que ton âme est demeurée intacte, comme au premier jour, et elle m’appartient toujours ! Rien de ce qui t’es arrivé de l’extérieur n’a pu gâcher notre intimité, ce qu’elle a toujours porté : la grâce d’aimer. »

Et de nouveau Il m’a demandé d’ouvrir Le Livre, et de nouveau, ce que j’ai lu de L’Evangile de Marc du chapitre 7 au verset 15 me consola et me réconcilia tout à fait :

 « Il n’est rien de l’extérieur qui peut rendre l’homme impur en pénétrant en lui ; mais  ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur ! »

Et Le Seigneur concluant L’Oraison ajouta :

« Ma douce, tu as toujours été pure – ton cœur l’a toujours été. Si tu devais aujourd’hui revenir en cette même Chapelle, tu serais la même – exactement la même, et tu ressentirais les mêmes désirs de te donner à Moi, toutefois en femme plus mure, sachant exactement ce qu’elle veut. »

Oui Seigneur, Tu as parfaitement raison.

 « Et tu réussiras ! » ont été les Paroles qui ont conclues L’Oraison d’aujourd’hui.

Merci Seigneur, de tout mon coeur, je T’aime !

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Et pour ma part, j’ai pris une Résolution :

De tous mes souvenirs, de tout ce que j’ai appris au fil des années à travers L’Oraison, j’en ferai un beau feu de bois, car ils n’appartiennent qu’à moi ! Je sens que ma vie commence à présent – au présent de ma vie – avec pour Essentiel ce que je fais aujourd’hui pour mériter mon salut déjà accordé à cause de la fidélité que j’ai démontrée durant 55 ans, au nom du Père par Le Fils dans Le Saint Esprit

Amen +

 

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Et toi petite sœur, qu’as-tu à ajouter ?

(le démon) Il sait bien le perfide, qu’il ne peut faire pécher une âme qui voudrait être toute à Jésus, aussi n’essaye-t-il que de le lui faire croire. C’est déjà beaucoup pour lui de mettre le trouble dans cette âme, mais pour sa rage il faut autre chose, il veut priver Jésus d’un tabernacle aimé, ne pouvant entrer dans ce sanctuaire, il veut du moins qu’il demeure vide et sans maître !…

Merci petite sœur, tu me combles de bonheur !  Je t’aime

Amen +

*pensée du jour de sainte Therese de L’Enfant Jesus

moi

pour la gloire de Dieu et le salut des hommes

« mon salut est dans la fidélité et la droiture

ma force, dans la foi et l’espérance »

 

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