“L’Eternel parlait avec Moïse comme un homme parle à son ami”
(Exode 33:11)
Acclamons La PAROLE DE DIEU
« À lui, haute gloire, louange éternelle ! »
(Dn 3)
Evangile de Jesus Christ selon saint Luc 21,29-33. En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.
MEDITATION
« Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les dit notre Seigneur en Son Évangile. Et dans mon coeur une conversation avec Lui, s’engagea :
‘Petite cruche de mon coeur, regarde la nature vivre son quotidien et tu apprendras bien des choses sur le tien. Si l’arbre d’hiver, quand il bourgeonne annonce l’été qui arrive et avec lui les beaux jours, qu’annonces-tu toi, messager de la foi ?’
Que dois-je annoncer Seigneur ? Que veux-tu que j’annonce ? Tes désirs sont des ordres. Dis et je ferai…
Et Jésus répondit :
« Tu sais bien que je tiens compte de tout acte de charité », annonce donc la charité ! Deviens berger de mes brebis, qu’elles soient en bonne santé, malades, elles sont le troupeau que le Père m’a donné et aujourd’hui je te le confie. Mes brebis ont besoin de grandir dans l’amour, car elles sont blessées, et avec elles, je le suis moi aussi. Engage toi envers celles que je t’enverrai et sois fidèle à ton engagement. Qu’elles te voient toujours entrer par la grande porte de l’enclos car tu viens à elles de ma part, je suis le Seigneur et point un voleur. Que ce soit toujours ma voix qu’elles entendent à travers la tienne, que ce soient mes Paroles que tu leur donneras après t’être entretenue avec moi. Renseigne toi toujours sur leurs noms, et appelle chacune par son nom, c’est important car chacune d’elle a du prix aux yeux du Père. Que jamais celle qui est malade se sente par toi rejetée ou même abandonnée. Prends soin de mes brebis. Marche devant elles. Qu’au seul son de ta voix, elles reconnaissent la mienne et te suivent volontiers. Sois le berger de mon troupeau. Ne crains pas de prendre cette position au sérieux, si je te la confies aujourd’hui c’est que je t’en sais capable. Ça fait longtemps que je te suis tantôt de loin tantôt de près, l’heure est arrivée. Aime mes brebis, toutes mes brebis. Dis leur toujours La Vérité, comme je te l’ai enseignée et confiée, comme toi même tu l’as vécue. Donne leur ainsi la vie, la vraie vie. Ecoute les, défend leurs causes, aie soin de mes brebis. Ne les nourris pas de lois et d’interdits, de dogmes et de catéchisme, de toute cette nourriture trop lourde qu’elles ne digéreraient pas et vomiraient comme toi même tu l’as vomie. Mes brebis à moi ont besoin d’une nourriture légère enrobée d’amour et de tendresse. Je te sais capable de leur en donner car c’est ce que de moi, tu as reçue ! Alors n’aie pas peur, mais courageusement et fidèlement, pais mes brebis et mes agneaux. Apprends à connaître les besoins de chacune comme j’ai appris du Père à connaître les tiens. Aujourd’hui, vois, regarde : tu ne manques de rien. Sois attentive aux cris de celle qui est profondement blessée, aux larmes de celle qui a du chagrin et à la joie qui deborde de celle que le Père a graciée. Chacune a son histoire à raconter, dans son langage propre. A leurs soucis, n’en négliges aucun, si petit soit il. Et quand tu viendras à moi, tu les porteras tous dans ta prière. Je veux les connaître… tous. Aïe souci de mes brebis. Ouvre ta porte à la malade qui frappe à deux heures du matin comme tu l’ouvrirai à la mieux portante qui frappe à 2 heures de l’après midi. Ne crains pas la fatigue, car je serai toujours là pour t’assister, et te conduire vers les eaux tranquilles où tu pourras te reposer un moment. Dans le calme comme dans la tempête fais moi confiance, même si je parais dormir, sache que mon coeur veille. Reste fidèle à ton engagement ma petite cruche, de distribuer l’Eau Vive de ma Parole aux brebis plus assoiffées, aux plus angoissés de mon troupeau. Mets les au large et abreuve les abondamment. Qu’elle sortent de l’enclos, calme et apaisée.
Oui Seigneur… avec Ton aide j’y arriverai… Toutefois…
Oui ma douce ?
Toutefois Seigneur, j’ai encore du mal à gérer les plus récalcitrantes…je t’avoue que je crains encore de les approcher…
Donne les à boire ma douce car ce sont elles qui sous leur airs d’indépendantes et de je n’ai besoin de rien, ont le plus besoin de soin et de nourriture intensifs. N’aie pas peur de t’en approcher, mais prends l’autorité qu’aujourd’hui je te donnes de leur dire mes Paroles de Vérité comme elles sont. Après leurs guérisons, tu verras, elles te remercieront. Toutefois continues à me les confier quand tu dois les laisser pour t’occuper des autres. J’aurai beaucoup de joie à leur faire du bien.
Merci Seigneur Jésus
A présent va, et fais ce que tu dois.
Amen Merci Seigneur *
(Si 16, 14) (Jean 10, 1-5) (Ezéchiel 34, 1-6) (Jean 21:16 ) (Matthieu 8.23-27)(Marc 6, 31)
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union. Là où est l’erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »
Prière de saint François d’Assises