le voyou et son message

« C’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière. »

(Romains 13)

Viens, Seigneur,

ne tarde pas! 

“L’Eternel parlait avec Moïse comme un homme parle à son ami”

(Exode 33:11)


Acclamons La PAROLE DE DIEU

« Louange à toi, Seigneur Jésus » 

Il parle, mon bien-aimé, il me dit : Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens… (Cantiques 2) « Marie se mit en route et se rendit avec empressement dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. » (Luc 1)

MEDITATION

Tôt ce matin je lisais cette prière : « Écoute avec bonté, Seigneur, la prière de ton peuple qui se réjouit de la venue de ton Fils en notre chair ; puissions-nous, quand il viendra dans sa gloire, obtenir le bonheur de la vie éternelle. » En même temps, quelqu’un a éclaté des pétards devant la porte de notre immeuble et j’ai entendu notre voisin du dessus courir à sa fenêtre pour voir ce qui se passait et essayait d’appercevoir, parmi les barreaux, qui était ce ‘voyou’ venu si tôt festoyer et réveiller la maisonnée ! Continuant ma lecture, à peine une minute après l’éclatement de pétards, je lis ceci des extraits de La Parole du Jour:

« Réjouis-toi, de tout ton cœur, bondis de joie, pousse des cris de joie, éclate en ovations car Il vient ton bien aimé… Le voici, c’est lui qui se tient derrière notre mur : il regarde aux fenêtres, guette par le treillage. Il parle, mon bien-aimé, il me dit : Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens… »

Et j’ai tout de suite pensé : « et si c’était Jésus qui était venu éclater ces pétards pour me dire la même chose ? » Et si c’était à moi d’aller à Lui ? Lui est déjà venu… Il y a plus de deux millions d’années d’aujourd’hui ! Et si c’était à nous, mes biens chers frères et soeurs, bien chers amis pèlerins, et si c’était à nous plutôt de répondre à L’Appel de notre Bien Aimé et d’aller vers Lui Écoutons bien et à nouveau ce qu’Il dit :

« Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens… Pousse des cris de joie. Éclate en ovations. Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie – Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi, il a écarté tes ennemis. Le Seigneur, est en toi. Tu n’as plus à craindre le malheur. Le Seigneur, est en toi. Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens… que je voie ton visage, que j’entende ta voix ! »

Jésus est déjà venu mes chers amis – Il est en nous déjà, c’est à nous d’aller les uns vers les autres, surtout vers ceux qui ne L’ont pas encore reconnu en eux mêmes. C’est à nous de Le porter avec nos cris de joie en reconnaissant Son visage en chacun et en tous. A nous de reconnaître notre Bien Aimé en ce riche dans sa tour d’ivoire aussi bien qu’en le sans abri qui trouve chaque soir refuge sous un pont, en ce prisonnier enchaîné derrière ses barreaux, ou en ces voyoux qui a font éclater des pétards tôt le matin. Lui qui aime tout le monde sans exception, sans faire de différence car Il est Le Sauveur et veut sauver tout le monde !

N’est ce pas qu’Il est venu plutôt pour les pécheurs que pour les justes ? Plutôt pour les malades que pour les biens portants ? N’est ce pas qu’Il est venu pour servir plutôt que pour être servi ? Plutôt pour sauver que juger !? Alors heureux serons-nous comme Elisabeth qui en la salutation de Marie, a reconnu qu’elle portait en Son sein le Fils de Dieu. Heureux serons nous selon la Parole qui dit :

« Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur » : « DIEU-AVEC-NOUS ! »

N’est ce pas Seigneur Jésus ? Que dis-Tu ? Et Jésus répondit :

« Voici le commandement de Dieu : croire au nom de son Fils Jésus Christ et nous aimer les uns les autres. »

1Jn,3,23 

Amen Alléluia + Merci Seigneur, tourne vire, Tu as tout dit !

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« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,

Là où est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union. Là où est l’erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »

Prière de saint François d’Assises