testament

R.I.P Johnny  

Mes chers enfants, frères et sœurs, chers amis pèlerins, beaucoup de personnes pleurent comme moi depuis avant hier, la disparition d’un grand chanteur que nous,  jeunes d’autrefois, appelions affectueusement : « l’idole des jeunes »!

Pourquoi pleurons-nous alors que savoir Johnny au Paradis devrait nous réjouir ?

Nous pleurons parce que nous aimons, tout simplement. Dieu qui est Amour et notre Créateur, nous a donné des larmes pour exprimer nos chagrins et nos joies. Même Lui, quand Il s’est retrouvé devant la grande cité, Il n’a pas pu s’empêcher – sur Jérusalem, Il a pleuré : « Ah! Si en ce jour tu avais compris, toi aussi, le message de paix! Mais maintenant encore il demeure caché à tes yeux. Oui, des jours vont fondre sur toi οù tes ennemis t’environneront de retranchements. » (Luc 19)

Il pleure encore aujourd’hui sur cette même Jérusalem qu’Il a connue et aimée pour avoir choisi d’y rendre son dernier souffle. Il pleure parce que le monde n’a toujours pas compris Son Message de Paix.

Hier devant les larmes de Michel Drucker qui lui aussi ne pouvait pas s’empêcher d’exprimer son chagrin devant la mort de son ami Johnny, les miens ont coulé aussi.  Oui… c’est ainsi quand on aime…

Et tout cela m’a fait penser… Bien sur, je partirais aussi, comme Johnny et tant d’autres avant lui – ceux que nous avons connus et aimés. Je partirai quand mon heure sera venue, pas avant pas après. Mais déjà il ne m’est pas interdit de songer à ce qui adviendra après moi.

Certains disent, comme mon papa disait : « après moi le déluge » Certes, je comprends le contexte dans lequel il est dit, mais après moi point de déluge : pleurez s’il vous faut, mais de joie – ne vous affligez surtout pas ! » Cela est mon testament. Car par le sang de Jésus sur la Croix, et la foi que j’y ai mis, Dieu a établi une alliance de Miséricorde pour tous ceux qui croiront à Ses bienfaits en petit moi !

Oui, ne vous affligez pas – Le Seigneur des seigneurs, m’a graciée – Il a reconnu que c’était le serpent qui m’avait trompée, et cette Vérité Le suffisait – je fus libérée de mes péchés.

Je vous le promets : en ce jour là je vous enverrai un bel arc en ciel qui sera le signe qui vous le dira (Gn.9). Promettez moi à votre tour de chanter au Seigneur un chant nouveau, car Il a fait pour moi des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, vous le savez, Il s’est assuré la victoire. En ma faveur, Il s’est rappelé sa fidélité, son amour. Vous, et quelques autres avez vu la victoire de notre Dieu se faire en moi, alors à mes funérailles, de grâce, ne parlez pas de moi mais réjouissez vous de ce que Dieu a fait en moi et glorifiez Le comme il se doit. Ceci est mon testament.

Mes enfants, bénissez le Père de notre Seigneur Jésus Christ qui a comblé votre mère des bénédictions de l’Esprit. Dieu l’a choisie certes, dans le Christ Jésus, alors qu’elle n’a en aucune manière, mérité un tel honneur. Son travail, elle l’a fait – du moins elle a essayé : de ceux que Dieu lui a envoyés, de ceux là, elle a toujours désiré en faire « des saints, des immaculés devant Lui – Son domaine particulier ». Même si la plupart ne l’ont pas cru – elle y a cru – elle a mis toute sa foi en ce Dieu pour qui « rien n’est impossible ».

Mes enfants, votre mère a cru qu’Il pouvait oeuvrer à travers elle, si elle s’abandonnait assez à Sa Volonté.

N’est ce pas Seigneur ? Toi qui sondes mon coeur et me visites la nuit, que dis-tu ? Toi en qui j’ai trouvé la guérison. Toi que je bénis de jour comme de nuit. Mon âme s’est attachée à Toi Seigneur… c’est tout ce qu’elle désire soit dit ! Mais Toi Seigneur, dis au monde ce que Toi Tu attends de lui après que mon âme se sera envolée vers l’Autre Rive …

Et Jésus répondit :

« Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits : car leurs anges aux cieux voient constamment la face de mon Père. »

(Mt,18,10)

Amen Alléluia Merci Seigneur. Waow ! Tu n’y vas pas de mains mortes. C’est pourquoi, Tu vois, depuis quelques temps, avec Marie, je chante : « je suis la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »

C’est pourquoi aujourd’hui mes biens chers enfants, frères et sœurs, chers amis pèlerins, je vous invite à nouveau à ne point blâmer les pécheurs pour leurs erreurs, mais à vous souvenir de ma vie, et blâmer l’Ennemi.

Souvenez vous toujours combien Dieu m’a renouvelée par son Amour alors que Satan avait réclamé mon âme à vivre sans samour. Souvenez-vous combien Dieu, de Ses Paroles d’amour, rassasia l’âme avide, l’âme affamée que j’étais. Souvenez-vous combien Il l’a combla de Ses biens en S’incarnant pour elle. Que ceux et celles qui voudront bien venir en avant pour en témoigner s’approchent et témoignent de Sa gloire, et non de la mienne car en cette histoire, nous n’avons qu’un seul Directeur et c’est Le Christ ! (Mt 23)

Oui, je vous le demande, mes enfants, mes frères et sœurs, mes amis pèlerins de la première et de la dernière heure : ne vous affligez point de mon départ même s’il est soudain, car je prie déjà pour vous tous afin qu’à ce moment ce soit la joie du Seigneur, votre forteresse.

Pensez simplement à moi comme un p’tit objet que Dieu avait perdu et qu’Il a retrouvé grâce à La Miséricorde de Jésus et la Lumière du Saint Esprit.

Amen +

 

(Gn 3) (Ps 98) (Ephés. 1)(Lc. 1)(So.3,17)(Ne.8,10)

 

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« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,

Là où est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union. Là où est l’erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »

Prière de saint François d’Assises