« C’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière. »
(Romains 13)
Viens, Seigneur,
ne tarde pas!
“L’Eternel parlait avec Moïse comme un homme parle à son ami”
(Exode 33:11)
Acclamons La PAROLE DE DIEU
« Louange à toi, Seigneur Jésus »
« Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. » Matthieu 11
MEDITATION
Tandis que notre Seigneur fait en Son Evangile du Jour l’éloge de Jean le Baptiste, je voudrais ce matin rendre hommage à Alain, qui nous a quitté avant hier, terrassé par un AVC. La cérémonie religieuse de ses funérailles est prévue pour aujourd’hui et on nous a demandé de nous rendre à l’église assez tôt car elle sera pleine à craquer vu que c’était un personnage très connu du domaine musicale, ici à l’île Maurice – « Johnny recrute », je n’ai pas pu m’empêcher de le penser ! Mais avant de m’y rendre, j’ai tenu à marquer par un court hommage personnel, la mémoire de celui qui fut un ami le temps d’une soirée !
En effet, je n’oublie pas ce fameux jour où je fus lâchement et cruellement licenciée alors que je venais à peine de divorcer et avais on ne peut plus besoin de ce boulot qui était mon unique source de revenus! J’étais désemparée, perdue… Le même soir Alain et son épouse Nicole, histoire de me remonter le moral, ont réuni toute notre petite bande de copains – membres de la chorale de la messe de 6 heures 30 de la paroisse de Notre Dame du Rosaire, chez eux dans leur maison, et ensemble on a fait la fête – du moins ils ont fait la fête pour moi car ce soir là je n’avais pas tellement le coeur à ça !
Bien des années nous séparent de ce soir, je dirai de mémoire 25 années, et durant tout ce temps, Alain et moi nous ne nous sommes revus que sans doute 2 ou 3 fois, ou pas du tout, je ne me souviens pas, car peu après je me suis remariée et j’ai quitté le pays. Toutefois ce qu’il a fait pour moi ce soir là, j’ai choisi de le conserver dans mon coeur et ne jamais l’oublier.
Et ce matin, les Paroles du grand prophète que fut Isaie résonnent en mon âme attristée de ta disparition subite Alain, un chant nouveau: » C’est moi, le Seigneur ton Dieu, qui saisis ta main droite, et qui te dis: « Ne crains pas, moi, je viens à ton aide. »
C’est ce que je t’ai entendu me dire ce soir là, ami ! Et tu as réussi – de l’aide j’en ai reçu, de toi, de Nicole, et des copains que je salue en passant et qui, j’en suis certaine, répondront tous « présent » plus tard à la cérémonie de « l’adieu à Alain » ! Vous avez tous réussi à me redonner le courage de me battre, et je m’en suis sortie même si cela a pris beaucoup de temps, mais je m’en suis sortie, la preuve j’suis là ce matin, pour te rendre cet hommage Alain Sandian.
Alors bon vent cher ami. Ton Seigneur t’attend à bras ouverts. Mais avant de Te laisser partir définitivement, je voudrai ajouter ces quelques mots reçus directement du Paradis vers lequel tu t’envoles déjà car ils sont de saint Jean de la Croix que nous fêtons aussi aujourd’hui :
« Celui qui agit par pur amour de Dieu, non seulement ne cherche pas à ce que les hommes le sachent, mais il ne le fait pas non plus pour que Dieu le sache ; et si Dieu devait ne jamais le savoir, cela ne l’empêcherait pas de le servir de la même façon et avec la même joie et le même amour. »
Amen +
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union. Là où est l’erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »
Prière de saint François d’Assises