d’un grand mal…

 » Fils d’homme, je fais de toi un guetteur… Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. »

Ezéchiel 3:17


Parle Seigneur ! Ton serviteur écoute.

Évangile de Jésus-Christ selon Marc 1,40-45

En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.


"Je le veux
 sois purifié"

Aujourd’hui l’Evangile nous offre la belle image de Jésus, saisi de compassion, guérissant un lépreux qui le suppliait à genoux. Cela m’a fait réfléchir car il y a deux jours de cela, j’ai été confrontée à une personne qui m’a demandée de ne plus lui envoyer mes méditations pour respecter ses convictions. Bien entendu, j’ai respecté son choix. Mais je n’étais pas en paix. Quelque chose me disait que j’étais entrain de faire le jeu de l’Ennemi car je sais cette personne tourmentée. Donc j’ai voulu l’aider. Alors j’ai prié pour elle et Le Seigneur me confia une belle Parole que je lui ai tout de suite envoyée. Mais les choses ont très mal tourné, la personne a très mal pris mon ‘intervention’, elle s’est fâchée, m’a insultée, me reprochant de me prendre pour une « élue de Dieu », me reprochant de manquer d’humilité, me traitant même de « malade », pour finalement décider de couper les ponts entre nous !

J’ai toujours cru qu’être miséricordieux, avoir de la compassion pour son prochain, aller plus loin que le simple fait d’être « concerné » par la misère et la souffrance de son prochain; plus loin même que le « désir » de faire quelque chose pour l’aider, le soulager, le guérir. Être miséricordieux pour moi, c’est « agir » en sa faveur.

Toutefois, je me rends compte que toute la compassion du monde ne sert à rien à celui qui la refuse ! Le plus grand obstacle à la guérison est souvent le malade lui même ! Dans ce cas, que faire ? C’est dur d’abandonner une personne à son triste sort…

Et l’Esprit Saint, à l’instant même où je pose la question, me fait me souvenir d’un autre Evangile de Jésus qui disait à Ses 12 disciples choisis, le jour même où Il leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité.

Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures, ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture. Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds. Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville. Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes. Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues.Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis : vous n’aurez pas fini de passer dans toutes les villes d’Israël quand le Fils de l’homme viendra. Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison. Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ;celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera. Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste. Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. « (Mt.10)

À quoi, je n’ai rien d’autre à ajouter. Le Maître a parlé, le serviteur écoute. Merci Seigneur. Amen Alléluia +

Et L’Esprit Saint me fit me souvenir encore d’une autre Parole qui me réconforta car c’est ce que j’ai dis à cette personne après qu’elle m’ait insultée et ait fait elle même le choix d’être aujourd’hui du côté de l’Ennemi, donc mon ennemie à moi aussi. Je lui ai dis qu’elle le veuille ou non je continuerai à prier pour elle.

La prière est gratuite. Comme le bonjour honore celui qui le donne, la prière honore celui qui prie, mais qui prie avec bon coeur, pas seulement pour être poli, obéissant  ou pour mériter sa place au Paradis. 

« Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt.5)

Le Maître a parlé, le serviteur écoute, la Miséricorde agit, la guérison fera son chemin.

Tout est donc bien qui finit bien car d’un grand mal, Dieu en fera toujours un grand bien. Amen Alléluia Merci Seigneur +

Toutefois Seigneur, il y a une chose qui me reste encore en travers de la gorge. Est ce vrai que je me prends pour Ton « élue », et que je « manque d’humilité » ?

Et Jésus répondit : 

« Comme le Père M’a aimé, Moi aussi Je vous ai aimés. Demeurez en mon amour. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. » (Jn.15)

Amen Alléluia Merci Seigneur Jésus + Tout ce que je Te demande c’est la paix pour les tourmentés, les angoissés, les désespérés. Merci Seigneur. Amen +

Et Jésus répondit : 

J’ai encore quelques conseils à donner si tu permets !

Bien entendu Seigneur. Vas-y.

Et Jésus dit:

« « À vin nouveau, outres neuves » (Mc 2, 22) « N’éteignez pas l’Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le. »(1Th,5,19) « Heureux l’homme qui ne se fait pas à lui-même de reproches et qui ne sombre pas dans le désespoir. » (Si,14,2) » Remets ton sort au Seigneur, compte sur Lui, Il agira. »(Ps,37,5)

Amen Alléluia Merci Seigneur +