foi, amour, don et possession

PAROLES DE DIEU

« Ce qui importe, c’est la foi agissant par la charité. » (Gal.5)
« Je trouve mon plaisir en tes volontés, oui, vraiment, je les aime. » (Ps.119)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,37-41.
Comme Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et se mit à table.
Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas d’abord fait son ablution avant le repas.
Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ? Donnez plutôt en aumônes ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous

MEDITATION

Si l’on devait me demander ce que je possède de plus précieux au monde, je dirai sans hésiter que c’est La Parole de Dieu, et pour cela je sais que je serai certainement critiquée ! Mais cela n’est pas important ! Ce qui importe c’est la foi que j’ai en Elle.

La Parole de Dieu n’est pas seulement ce que je possède de plus précieux au monde, Elle est tout ce que je possède au monde. Rien de ce qui m’entoure ne m’appartient – tout ce matériel de même que tous ces gens qui m’entourent ne m’appartiennent pas, car tout sur la Terre et dans L’Univers appartient à Dieu – Le Créateur, de qui tout vient et à qui tout est ! Là est ma foi !

La Parole de Dieu est la nourriture de mon âme – c’est Elle qui lui dicte ce qu’elle doit faire pour plaire à Dieu et obtenir ainsi la vie dans l’éternité.

Plaire à Dieu est la mission de tout être humain, et chacun doit trouver son propre moyen pour le faire, et selon le don que Dieu Lui-même lui a donné.

Ainsi celui qui a reçu le don de l’élocution, qu’il enseigne ses frères en les invitant à s’installer à L’Ecole du Seigneur ; et celui qui a reçu le don de louer, qu’il invite ses frères à ne pas avoir honte de louer Le Seigneur mais de se réjouir de la Miséricorde qu’Il Est. (Sr.51) Ainsi de suite…

Mais dans tous les cas, celui qui veut plaire à Dieu doit emprunter Le Chemin de la Sainteté et y demeurer jusqu’au bout, car Dieu est Saint et la sainteté de Ses enfants est ce qui le tient le plus à cœur : « Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint.» (Lv 19)

Et puis… seulement les saints verront Dieu. « Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu. »(Mat 5-8)

Sur ce Chemin il n’y a qu’une règle à respecter et c’est L’Amour – l’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain ! Celui qui emprunte ce Chemin doit aimer Dieu sans conditions et son prochain comme lui-même (Mt. 22), c’est à dire sans lui imposer de fardeaux, de lois ni interdits qui vont le finir et le réduire à l’esclavage car l’enfant de Dieu doit rester libre, vraiment libre (Gal.4), car c’est ainsi que Dieu l’a créé.

Dieu a tout créé par amour et pour l’amour. La vraie liberté se trouve donc dans l’amour qui donne sans compter, dans l’amour de Dieu, dans l’amour de celui qui aime comme Dieu aime : Dieu a tant aimé le monde qu’Il lui a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. (Jn.3)

L’amour, le vrai, est dans le don total de soi ! Ainsi, il est vrai et saint Paul le dit : « Ce qui importe, c’est la foi agissant par l’amour. » (Gal.5)

Dieu a eu foi en l’homme c’est pourquoi Il l’a créé en l’aimant le premier !

Ainsi si tu croyais mon fils, si seulement tu croyais en Dieu, tu aurais su que ce qui est important à mes yeux ce ne sont pas seulement les cadeaux que tu m’apportes chaque année quand tu me visites, mais c’est le temps que tu prends pour écouter ma vie, même si tu juges qu’elle est vide de sens, même si tu n’y comprends rien à rien !

Oui mon fils, tu as raison de dire que je trouve mon plaisir à connaitre les volontés de Dieu (Ps.119) – ce Dieu que tu dis ne pas connaitre ! Si seulement tu savais pourquoi je m’y intéresse ! Mais non, tu ne veux rien savoir de ce côté de moi que tu ne connais pas. Tu préfères l’ignorer ! Il te fait peur peut –être. C’est l’extérieur de ma coupe et de mon plat qui t’intéressent ! C’est sans doute de ma faute car c’est ce que je vous ai toujours donné à voir, à ta sœur et à toi, à votre père aussi. Mais aujourd’hui que l’intérieur de moi a été purifié par la souffrance de vous avoir tant manqué tous les 3, aujourd’hui que je suis pure et prête à vous donner tout ce que j’ai, (Lc.11), tout ce que je possède, c’est-à-dire La Parole de Dieu – notre Père qui est aux Cieux – et qui occupe toutes mes pensées et qui m’aide à vivre dans la paix et la joie parfaite, aujourd’hui que je suis prête à vous aimer sans conditions, aujourd’hui, tout comme ceux qui me rejettent, tu me rejettes aussi mon fils, et tu m’imposes tes interdits : « Je viens chez toi à condition que tu ne me parles pas des ces « choses » qui ne m’intéressent pas. »

De ma vie en esprit, tu ne veux rien entendre, et tu fermes ton cœur à mes cris ! O mon fils, comme j’ai peur !

Oui j’ai peur que tu te perdes dans ce monde incroyant où tu vis ! J’ai peur qu’il te bouffe et te fasse perdre l’esprit ! J’ai peur que l’amour que tu y trouves ne t’aveugle complètement, que jamais alors toi et moi nous n’arrivions à nous réconcilier, trouver la paix – la vraie qui ne s’obtient qu’au pied d’une unique croix – celle devant laquelle tu ne te retournes même pas quand tu entres chez moi!

Sans doute parce que tu ne sais pas qu’un jour, croyants et incroyants réunis, ont là-dessus crucifié un homme qui était venu de Dieu, non pour juger ou condamner qui que ce soit, mais pour aimer et sauver les uns et les autres ! Ou alors est-ce parce que tu sais et alors tu penses que cet amour est bien trop grand, bien trop généreux pour t’en demander rien qu’un tout petit peu ?

Je ne sais pas, je n’ai pas de réponses à ces questions, alors il vaut mieux que cela demeure comme cela est. Je te fais confiance mon fils, toi que j’ai aimé avant même de t’avoir fait. Je sais qu’un jour, par La Grâce de Dieu Miséricordieux, tu seras sauvé.

Et toi petite sœur, que me conseilles-tu ?

Je dis que Je ne puis pas penser beaucoup au bonheur qui m’attend au Ciel ; une seule attente fait battre mon cœur, c’est l’amour que je recevrai et celui que je pourrai donner. – Si j’avais été riche, il m’aurait été impossible de voir un pauvre ayant faim sans lui donner aussitôt de mes biens. Ainsi à mesure que je gagne quelque trésor spirituel, sentant qu’au même instant des âmes sont en danger de se perdre et de tomber en enfer, je leur donne tout ce que je possède, et je n’ai pas encore trouvé un moment pour me dire : Maintenant je vais travailler pour moi.**

Et bien petite sœur, ce soir même mon fils sera sauvé parce que je lui donnerai ce que j’ai de plus précieux, tout ce que je possède, je lui donnerai une Parole de Dieu qui le sauvera !

Père très Saint, je T’aime, Tu es ma force. Dans Ta grande Miséricorde, souviens-Toi de moi et fais- moi la grâce d’une Parole pour mon fils. Par Jésus-Christ Ton Fils. Amen +

« Je te fiancerai à Moi pour toujours. »

Osée : 2,21

Oh Abba, Père ! Je n’ai pas de mots pour Te remercier, mais je crois que Tu sais ce que j’ai dans mon cœur, alors cela me suffit. Je transmettrai Ta Parole à mon fils bien-aimé. Merci de m’avoir entendue et d’avoir répondu à mon souhait. Sans cesse je bénirai Ton Saint Nom et redirai Tes bienfaits.

Ma toute-petite, jamais Je ne me lasse de recevoir des demandes, surtout lorsque Je vois dans le coeur le désir d’accomplir Ma Volonté. Divinement, Je t’aime.**

Merci Papa
Amen +

** Pensée de Thérèse de L’Enfant Jésus et de la Sainte Face

**Pensée du jour du Père à la Fondation des Choisis de Jésus