confession et choix de vie

PAROLES DE DIEU

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 10,38-42.

Alors qu’il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée.»

MEDITATION

Seigneur, Tu m’as demandée de méditer Tes Paroles afin que Tu puisses par ces humbles écrits, instruire Ton peuple. Me voici. Apprends-moi à bien les saisir, à bien les juger : je me fie à Tes volontés. Ô Esprit Saint, par la Grâce de Dieu je Te reconnais et je crois en Toi ! Ô mystère de Dieu qui vient nous porter Le Pain de chaque jour, viens à mon secours. Amen +

Chers frères et sœurs, chers pèlerins,

Que la Paix de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec nous en ce mardi matin ensoleillé. Rendons-grâce à Dieu notre Père qui est aux Cieux.

Je le confesse aujourd’hui : moi aussi j’étais comme Paul ! Moi aussi, naguère, je persécutais l’Eglise pour le mal qu’elle fait en interdisant les divorcés-remariés de s’approcher de Jésus à travers les sacrements institués. Je l’avoue, quand j’écrivais pour l’en informer, j’utilisais un langage incriminant. Oh que j’étais sotte à l’époque ! Mais aujourd’hui, toute grâce rendue à Jésus-Christ, vous avez devant vous un être changé, changé par La Parole de Dieu – Dieu qui est venu à moi, qui S’est penché sur moi, qui m’a mise à l’écart pour m’instruire. Et petit à petit, mon langage a changé, parce que mon cœur s’est ouvert à Celui qui m’aime depuis toujours et m’est resté profondément attaché (Jr.31), malgré mes péchés, mes erreurs. Mon cœur s’est ouvert au Cœur de Jésus uni à Celui de Marie ma mère, notre Mère qui est aux Cieux. Mon cœur s’est ouvert au cœur de ma petite sœur du Ciel, la petite Thérèse, qui en m’ouvrant les portes de l’abandon, m’a ouvert Le Chemin de la sainteté. Oui, envers l’Eglise, mon langage a changé et je n’ai qu’un désir dans mon cœur pour elle : la sauver !

Toutefois, il m’a fallu du temps pour confesser tout ceci, pour reconnaitre devant vous le prodige, l’être étonnant que je suis, que je suis devenu grâce à l’amour de Dieu en Jésus-Christ mon Sauveur, et grâce à l’amour de l’homme qu’Il a remis sur mon chemin et qui m’a aidé, par son amour, à reprendre confiance en moi, et tout doucement j’y suis arrivée. Sans cet amour humain et divin à la fois, je ne sais ce que je serai aujourd’hui. Certainement plus, certainement morte, ou folle, enfermée quelque part, emprisonnée …

Or je vis ! Je vis et je suis libre ! Parce que j’ai choisie la meilleure part : j’ai osé comme Marie de Béthanie, me tenir désormais assise aux pieds du Seigneur, à écouter Sa Parole.

Certaines personnes qui m’ont connue naguère – à l’époque où je m’agitais et m’inquiétais pour bien des choses pas nécessaires à mon bonheur – pensent aujourd’hui que j’ai fait le mauvais choix. C’est parce qu’elles n’ont pas encore compris qu’en ce choix, une part du Paradis m’est allouée déjà, et cette part ne me sera jamais enlevée ! C’est La Promesse du Seigneur à tous ceux qui s’abandonnent à Lui et demeurent en Son Amour. Je prie pour ces personnes, pour qu’elles arrivent à faire un jour le même choix que moi – qu’elles deviennent elles aussi des petites merveilles du Seigneur Jésus-Christ – des œuvres étonnantes de notre Dieu !

Père, Toi qui exauces tous mes désirs, exauce aussi celui-là, par Jésus-Christ mon Sauveur, mon Maître, mon Seigneur, mon Epoux. Amen +

A cette prière, Le Père fit ouvrir Le Ciel qui laissa S’échapper une Parole de Lui. Cette Parole vint se reposer sur le rebord de ce puits, et cette Parole disait :

« Voici que je vais faire entrer en elles l’Esprit et elles vivront. »

d’Ezékiel 37,5

Oh Seigneur de Bonté et de Miséricorde, comment Te remercier, sinon en Te bénissant, Toi qui Te fais mon conseil et instruit mon cœur même la nuit ? (Ps.16 :7)

Bénis Le Seigneur ô mon âme, n’oublies aucun de Ses bienfaits. Bénis Le Seigneur ô mon âme, bénis Le Seigneur à jamais !

Et toi petite sœur, que dis-tu ?

Je dis : Quand je serai au Ciel, je m’avancerai vers le Bon Dieu, comme la petite nièce de Sr Elisabeth devant la grille du parloir – Vous savez, quand elle récitait son compliment et finissait par une révérence en levant les bras et disant :  » Le bonheur pour tous ceux que j’aime.  » Le Bon Dieu me dira :  » Qu’est-ce que tu veux ma petite fille ?  » Et je répondrai :  » Le bonheur pour tous ceux que j’aime.  » Je ferai de même devant tous les saints. **

Oh petite sœur, merci de m’aimer autant. Moi aussi je t’aime et j’ai hâte de te retrouver, quand mon heure sera arrivée. Mais elle n’est pas pour le moment. Je dois patienter et faire ce que je dois pour y arriver, pour arriver jusqu’à toi, et commencer moi aussi, à travailler du Ciel pour faire le bien sur la Terre. Merci petite sœur, merci petite fleur du Seigneur. Garde ma place au Jardin… Je viens… je viens… bientôt… pour m’y planter ! Pour toi un jour au Ciel c’est comme 1000 ans pour moi sur la Terre… mais j’attends… j’attends… Amen maintenant, Amen

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