Eglise, Eglise, toi qui…

PAROLES DE DIEU

Luc 13,31-35.

À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Va-t’en, pars d’ici : Hérode veut te faire mourir. » Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : Aujourd’hui et demain, je chasse les démons et je fais des guérisons ; le troisième jour, je suis au but. Mais il faut que je continue ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il n’est pas possible qu’un prophète meure en dehors de Jérusalem. Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu ! Maintenant, Dieu abandonne votre Temple entre vos mains. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’au jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

MEDITATION

Chers frères et sœurs de la Terre,

Que La Paix soit avec vous ! Rendons grâce à Dieu pour ce nouveau jour qu’Il nous accorde dans Sa grande Bonté.

En L’Evangile du Jour une Parole de Jésus m’interpelle vivement : « il n’est pas possible qu’un prophète meure en dehors de Jérusalem. Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu ! »

Elle m’interpelle parce que, et je le dis sans fausse modestie, je nous vois, Maurice et moi, comme ces prophètes d’autrefois que Dieu envoie aux dirigeants de notre Eglise aujourd’hui pour leur demander de faire Sa Volonté, sinon voilà ce qui leur pend au nez : « Dieu abandonne votre Temple entre vos mains. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’au jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Mais ils ne veulent toujours pas !

Au dernier synode sur la famille, le pape François, malgré sa bonne volonté, n’a pas obtenu de ses évêques les 2/3 de voix requises et qui aurait permis non seulement l’accès aux sacrements aux divorcés-remariés et l’accueil des homosexuels, mais aurait donné l’occasion à notre Eglise de faire preuve de miséricorde et ainsi de faire la Volonté de Dieu. Ce qui remet le combat sur le tapis – combat qui obligatoirement remet en cause les tensions, divisions et revendications au sein de notre Eglise.

Et la lutte continue, et Jésus gémit toujours : Jérusalem, Jérusalem, … combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu…

Jérusalem chers frères et sœurs, Jérusalem en ce contexte ci, n’est pas la Terre Sainte où Jésus a vécu – la Jérusalem qui Le fait aujourd’hui gémir c’est notre Eglise – c’est L’Eglise Catholique Romaine qui ne veut toujours pas faire La Volonté de Dieu, qui juge et méprise toujours Ses enfants, alors que Lui les a graciés et les accueille volontiers ! Sans vouloir être prophètes de malheurs, nous devons nous rendre à l’évidence et voir la vérité comme elle est : tant que notre Eglise ne fera pas La Volonté de Dieu, elle n’est pas en position de demander ni même espérer recevoir de Lui ce qu’elle lui réclame depuis longtemps : la paix en Terre Sainte et entre les Eglises ! ‘Charité bien ordonnée’, il est bon de le rappeler, commençant toujours par soi, L’Eglise Catholique Romaine doit faire la paix en son sein avant d’en réclamer auprès de Dieu pour les autres. Notre Eglise chers tous, doit commencer par enlever la poutre qui est dans son œil avant de vouloir enlever la paille qui est dans celui de son prochain…

Bien sur qu’elle pense à ce jour, bien sur qu’elle l’attend avec impatience, où tous nous serons véritablement « enseignés par Dieu » (Jn 6,45) pour que nous écoutions son message de réconciliation et de paix, comme a dit Jean Paul II. Bien sur qu’elle pense au jour où les juifs, les chrétiens et les musulmans pourront échanger entre eux à Jérusalem le salut de paix que Jésus a adressé à ses disciples après sa résurrection : « Paix à vous » (Jn 20,19). (JPII) Et elle a raison de penser ainsi. Mais elle ne doit plus se contenter de penser car l’Heure est arrivée et c’est maintenant qu’elle doit agir, travailler activement à sa propre réconciliation, travailler à refaire l’égalité entre tous ses enfants, alors la paix viendra, elle pourra prier et Dieu l’entendra.

Une famille qui n’est pas unie ne peut pas prier !

Une mère qui donne à certains de ses enfants à manger et refuse à d’autres, n’est pas une mère selon la pensée de Dieu, Dieu Père Miséricordieux de tous les peuples de la Terre, Dieu Père qui ouvre Ses bras à tous Ses enfants, et qui est toujours prêt à laisser Son troupeau pour courir au devant de Ses brebis égarées et perdues, pour Se réconcilier avec elles, afin qu’au final, toutes soient comme Il les a créées : à Son image, c’est-à-dire ‘saintes’ et ‘parfaites’ !

N’est pas saint et parfait qui veut car la sainteté et la perfection sont des Grâces du Bon Dieu, toutefois ouvertes et offertes à toutes Ses brebis, même les plus galeuses, les plus perdues qui voudraient en profiter. C’est une question de volonté. Dieu offre à nous de saisir Son offre.

Combien de fois ais-je voulu quitter l’Eglise car elle me faisait trop souffrir ! Combien de fois ais-je voulu aller paitre ailleurs, me nourrir ailleurs, mais Jésus ne l’a jamais voulu – Il n’a jamais voulu que je meure en dehors d’elle ! Toujours Il est venu me chercher et m’a ramenée en cette Eglise où Dieu m’a fait naitre pour y travailler en ‘prophète’, obtenir d’elle qu’elle fasse enfin Sa Volonté : MISERICORDE POUR TOUS, non par mes connaissances personnelles parce que je ne sais rien, tout m’est donné du Ciel au moment où j’en ai besoin, mais à cause du cœur qu’Il m’a donné par Grâce et qu’Il a uni Lui-même au Sien.

Ainsi le joug est léger !

Que cette Eglise donc, qui a fondée sa foi sur L’Espérance de La Résurrection et La Vie Eternelle pour tous, reviennent à Lui comme au premier temps. Qu’Il puisse L’instruire personnellement afin qu’elle puisse trouver en son cœur encore trop attaché à ses propres volontés, doctrines et lois humaines, la Vérité qui la fera faire ce qu’elle doit : MISERICORDE A TOUS ! Alors seulement elle sera une famille unie et en paix et Dieu entendra Ses prières pour l’unité et la paix. Voilà ce qu’Il veut et attend de L’Eglise Catholique Romaine.

Chers frères et sœurs, une famille unie c’est une famille qui prie ! Vous qui lisez ces méditations inspirées chaque jour par L’Esprit de Miséricorde, vous faites partie d’une famille ici en ce puits ! Priez donc avec nous, nous vous le demandons, afin que cette humble méditation du saint Evangile de Jésus parvienne à qui de droit au Vatican, et que notre prière soit entendue du Père !

Père, notre Père qui est aux Cieux, au Saint Nom de Jésus-Christ, nous revenons à Toi parce que nous ne voulons pas que notre Eglise se retrouve demain sans Sauveur ! Dès aujourd’hui nous Te supplions de faire que ces quelques voix qui résistent encore à faire Ta Volonté, se plient une bonne fois à Ta décision de permettre à tous Tes enfants de recevoir les Sacrements. Que tous s’exclament avec le pape François et en unisson: « Notre âme comme un oiseau s’est échappée du filet de l’oiseleur. Notre secours est dans le Nom du Seigneur… Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Merci Papa.

A cela Le Père fit ouvrir Le Ciel et laissa s’échapper une Parole qui vint Se reposer sur le rebord de ce puits et qui disait :

 

« Toutes les entreprises réussiront et sur ta route brillera la lumière. »

Job : 22,28

ALLELUIA ! AMEN + Merci Abba, Père ! Pour toi, je chanterai un chant nouveau, pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes, pour toi qui donnes aux rois la victoire et sauves de l’épée meurtrière David, ton serviteur.

Et toi petite sœur, que dis-tu ?

« Oh ! oui je désire le Ciel !  » Déchirez la toile de cette douce rencontre « , ô mon Dieu ! »

Alors tout est grâce !
Amen +

pour la gloire de Dieu et le salut des hommes

** Pensée de Thérèse de L’Enfant Jésus et de la Sainte Face