SAINTES LECTURES DU JOUR lire >>
MEDITATION
« Alors ils allèrent à la ville où se trouvait l’homme de Dieu. Quand Samuel aperçut Saül, le Seigneur l’avertit » (Samuel 9) « Toute la foule venait à lui, et il les enseignait. » (Marc 2)
De celui qui vient à Lui, écoute Ses paroles et les met en pratique, Jésus dit qu’il « ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l’inondation, le torrent s’est précipité sur cette maison, mais il n’a pas pu l’ébranler parce qu’elle était bien construite. » Mais de celui qui a écouté et n’a pas mis en pratique la Parole de Dieu, Jésus dit de lui qu’il « ressemble à celui qui a construit sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »
Voilà bien deux catégories de personnes qui ont fait refléchir notre Maitre. Pour les décrire si bien, Il a bien du les rencontrer, avoir eu a faire à eux lors de Ses tournées en Galilée.
Jésus est venu pour sauver L’Humanité toute entière et non pour la juger, d’où les réflexions et comparaisons qu’Il faisait sur ceux qu’Il rencontraient face à face – face à Lui – L’Homme de Dieu – Sa Parole ! D’où aussi les remarques et réflexions qu’Il provoquait chez ceux qui récriminaient contre Lui – « scribes et pharisiens » – qui L’observaient, pour le malin plaisir de Le faire périr : « « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Mais Jésus qui ne S’est pas laissé faire car Son heure n’était pas encore arrivée, a eu pour eux une Parole : une réplique fameuse par ce qu’elle déclarait, et qui est devenue par la suite, une des armes favorites de Ses disciples : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Et toc !
Jésus Parole de Dieu, avait plus d’une flèche dans Son carquoi. Et c’est toujours le cas, car rien n’a changé – toutes Ses Paroles furent répertoriées, bien classées… Jésus n’a jamais cessé de parler a L’Humanité !
Ceci dit, il serait sans doute fort intéressant si aujourd’hui chacun de nous faisait ce petit exercice de se mettre en face de Lui, pour Lui demander de l’examiner et lui dire à qui des deux hommes cités plus haut, il ressemblerait ! J’avoue que je me porterai bien volontaire à l’exercice, tout en sachant que Jésus ne s’y prêterait pas, pour la bonne et simple raison qu’Il n’est pas notre Juge. Il nous a donné suffisamment de choix pour que nous fassions par nous mêmes notre propre discernement et nous jugions nous mêmes !
Parlant sur La Parole de Dieu, et ceci pourrait nous aider, un saint homme a dit ceci :
« Savez-vous ce que c’est qu’une personne qui n’est pas nourrie de cette parole sainte ou qui en abuse: elle est semblable à un malade sans médecin, à un voyageur égaré et sans guide, à un pauvre sans ressource ; disons mieux : qu’il est tout à fait impossible d’aimer Dieu et de lui plaire sans être nourri de cette parole divine. » *
Nous voilà à nouveau en présence d’autres catégories, d’autre choix, pour nous aider à faire le nôtre, et nous situer par rapport à cette nourriture sans aucun doute la plus essentielle à la survie de notre âme qu’est La Parole de Dieu. Il semblerait, par tous ces choix obtenus, que Le Seigneur insiste que nous fassions cet exercice qui n’est autre qu’un examen de conscience nécessaire dans tous les cas, quand bien même Il ne se poserait pas en Juge.
Alors, pour Le plaire et pour notre salut, mes bien chers frères et soeurs, bien chers amis pèlerins, posons nous ces quelques questions avec grande sincérité et répondons avec la même intensité : à qui donc est ce que je ressemble en ce moment ? Est ce à l’homme qui a bâtit sa maison sur le roc ? Ou a celui qui la construite à même le sol, c’est a dire « sans fondations » ? Suis-je semblable à ce malade sans médecin, ce voyageurs égaré et sans guide, à ce pauvres sans ressource ; disons mieux : suis-je bien nourri de La Parole de Dieu, ce qui nous permet d’aimer Dieu et de Lui plaire en aimant mon prochain ? Suis-je un homme de Dieu ? Son messager sur la Terre qui apporte Sa Bonne Nouvelle de salut pour tous ? Les gens viennent-ils à moi pour connaître La Volonté de Dieu, et si oui, suis-je entrain de les aider en les instruisant de Dieu ?
Cet examen est vital à prendre, mes bien chers frères, surtout si nous nous approchons de l’âge qui mène vers la fin de vie où l’on sait que l’on va bientôt rencontrer Celui qui en a été Le Juge : Le Père de notre Seigneur Jésus Christ, notre Père qui est aux cieux ! Mais là encore, qui peut dire quand viendra la fin, et avec elle Le Jugement ! Nul ne le sait, ou alors très peu de personnes à qui Dieu Lui même a révélé le jour et l’heure pour une raison qu’Il est seul à connaître ! Ne vaut-il pas mieux alors, si l’on se trouve du côté des communs des mortels, être toujours prêt? Déjà catégorisé ? Ce qui sûrement faciliterait grandement la tâche de notre Bon Dieu …
De plus, mes biens chers frères et soeurs, chers amis pèlerins, ne vaut il pas mieux que nous soyons tous du même côté, que nous marchions ensemble sur le même Chemin, de préférence main dans la main, pratiquant Le même Commandement, habitant dans la même maison – celle que nous aurions bâtie sur Celui qui est Le Roc de nos vies : notre Seigneur Jésus-Christ ? Ainsi, quand le grand Jugement se fera, nous ne serions pas séparés …
N’est ce pas Seigneur ? Que dis-Tu ? En Toi est la source de vie, par Ta lumière nous voyons la lumière. Nous T’en prions, éclaire nous. Il est vrai et nous le disons avec respect et humilité : nous ne sommes pas dignes de Te recevoir, mais dis seulement une Parole et nous serons instruits …
Alors Jésus répondit :
« Tous vous êtes des frères. Si Dieu est pour vous, qui sera contre vous ? Lui qui ne m’a pas épargné – son propre Fils – ne vous donnerait-Il pas tout en vous donnant Sa Parole ? La voici en commandement : croyez en mon nom et aimez vous les uns les autres. »
Amen Alléluia Merci Seigneur Jésus.
Mes bien chers tous,
A la lumière de ce que nous dit notre Bon Berger, il nous reste encore une chose à faire, au moins 2 questions à nous poser, et que nous emprunterons au même grand saint que fut le ‘petit curé d’Ars’, qui en les posant à ses fidèles du dimanche, a du se les poser d’abord à lui même car les réponses y sont :
« Qu’est ce qui peut nous porter à nous attacher à Dieu, sinon parce que nous Le connaissons ? Et qui nous Le fait connaître avec toutes ses perfections, ses beautés et son amour pour nous, sinon la Parole de Dieu, qui nous apprend tout ce qu’Il a fait pour nous et les biens qu’Il nous prépare dans l’autre vie, si nous cherchons à lui plaire ? »
Que Dieu nous bénisse d’y réfléchir avec la même sincérité, et nous donne courage et force d’y remédier sans tarder si besoin est.
Allons en paix, au Nom du Père, qui, en ressuscitant Le Fils qui a bien voulu d’abord mourir, nous obtient le Saint Esprit, Amen Alléluia +
*Luc 6:47-49)*Saint Curé d’Ars*Mt,23,8 *Rm,8,31*1Jn,3,23 *1 Jean 3:18*