SAINTES LECTURES DU JOUR lire >>
MEDITATION
« Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. » (1 Sam. 16) « Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître « (Mc 2)
Je me souviendrai toujours de ce moment de ma vie – il y a presque 18 ans cette année. J’avais alors 47 ans. C’était vers 2 heures de l’après-midi. Une amie, qui me connaissait bien, et savait combien j’étais malheureuse dans cette troisième union que j’avais contractée, était venue me rendre visite et nous prenions une tasse de café ensemble, quand le téléphone sonna. Au bout du fil une voix – que je ne reconnaissais pas – la voix d’un homme qui demandait à me parler. De toute évidence, lui aussi ne reconnaissait pas la mienne. Et pourtant dès qu’il se présenta, je sus tout de suite qui c’était : une vieille mais très vieille connaissance – j’avais alors 13 ans et lui 16, et nous étions très amoureux !
Nous nous étions rencontrés au mariage de ma cousine, le 20 décembre 1966, et ce fut « love at firs sight ». Mais, trois mois après, son père qui n’était pas réceptif à notre relation qui déjà ne conter pas fleurette, ni chanter l’amourette, mais prenait sérieusement en nos jeunes coeurs, l’allure de « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants », exigea que son fils cessa ses quotidiennes fréquentations, et j’ai du prendre sur moi pour terminer la relation car mon amoureux ne l’entendait pas de cette oreille.
La séparation fut très douloureuse car l’amour entre nous était très fort – c’était pour nous deux, le premier ! C’est donc avec grande peine et le coeur totalement brisé que chacun est parti de son côté.
Voici que cet appel téléphonique venait tout remettre en question, tout remettre en une nouvelle perspective car tout de suite il demanda à me revoir et je lui ai dit ‘oui’ sans sourciller car la veille, je dis bien la veille et pas il y a un mois, un an ou plus de cela, mon troisième mari m’avait quittée, abandonnée sans un sou vaillant, à me débrouiller toute seule !
Les premières minutes de surprise passées, mon oui accordé, je me surprise à lui préciser qu’il me reverrait sans doute très changée car j’avais pris du poids, mes cheveux étaient dans un piteux etat et cetera et cetera… bref, que je n’etais plus la jeune fille qu’il avait connu et de s’attendre à être choqué de me revoir ! C’est alors qu’à l’autre bout du fil, j’entendis ces paroles que mon âme avait besoin d’entendre pour s’accrocher et continuer à vivre : « je ne viens pas voir l’extérieur mais l’intérieur ».
Cela se passa le mercredi 28 juin de l’an 2000. Deux mois après – le dimanche 20 août à 4 heures 55 du matin – je débarquais en Angleterre pour reprendre, continuer et sceller, ce qui avait commencé 34 ans auparavant et fut brutalement et cruellement interrompu, sans réaliser tout de suite que c’était afin que s’accomplisse cette Parole de Dieu qui dit:
« Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. »
(Matthieu 19:6)
Mes biens chers frères et soeurs, bien chers amis pèlerins, « voilà pourquoi le Fils de l’Homme est Maître du sabbat ! »
N’est ce pas Seigneur ? Que dis-Tu ?
Et Jésus répondit:
« Le Seigneur garde tous ceux qui L’aiment. »
Ps,145,20
Amen Alléluia MERCI Seigneur MERCI. Sois loué, sois béni. Tu es si Miséricordieux. Que serions-nous aujourd’hui si Tu ne nous avais pas gardés près de Toi pendant tout ce temps où nous avons été séparés. Merci de nous aimer comme Tu nous aimes, si fidèlement. Reçois de nouveau notre amour et notre fidélité pour toujours. AMEN ALLELUIA +