« Femme, voici ton fils. » Disciple : « Voici ta mère. » Jésus-Christ (Jn.18)

À part tout l’Enseignement qu’Il est venu donner à l’Homme, toute la miséricorde qu’Il a utilisée pour le sauver, et tout l’amour qu’Il lui a montré en acceptant d’être crucifié pour que l’Homme jouisse de la vie éternelle, er qu’il ait sa place au Ciel, qu’avait-Il encore à donner ? Sa propre mère ! (Jn.19)

Quel beau Testament que Tu nous as laissé là Seigneur. Quel bel héritage avons-nous reçu de Toi ! Ta propre maman ! Comment Te remercier sinon en prenant soin d’elle, en la choyant, en lui donnant toujours la meilleure place dans nos coeurs.

En nous donnant Ta maman à travers le disciple que Tu aimais, Tu nous as montré une belle preuve d’amour Seigneur. Sans cesse nous Te remercierons. Aujourd’hui, tout particulièrement aujourd’hui, en ce Puits, nous voulons Te confier toutes les mamans du monde qui souffrent d’etre séparées de leur fils – et vice versa : nous Te confions aussi tous les fils qui sont séparés de leurs mères…. Et tant qu’à faire Seigneur et puisque Tu es mort pour la multitude, permets que nous Te confions tous les parents et les enfants qui sont séparés les uns des autres ! Quelles que soient les raisons et les circonstances qui les ont séparés, nous Te prions : Seigneur prend pitié O Christ prend pitié Seigneur prend pitié !

Et Jésus répondit :

« Ne savez vous pas que rien ne pourra vous séparer de l’Amour de Dieu manifesté en Moi, Jésus Christ votre Seigneur ? Ayez cette certitude ! Ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne peut séparer l’amour de l’Amour. » *

Amen Alléluia + Merci Seigneur Jésus Merci.

Mes biens chers frères et soeurs, notre Seigneur dit vrai ! Permettez moi avant de continuer, d’ouvrir ici une petite parenthèse pour vous partager ceci : – Dites vous qu’au moment même où j’inscrivais ce passage de l’Evangile du jour pour le méditer comme je le fais chaque matin : « Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »  Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui » Jésus-Christ (Jn.19), voilà qu’un sms de ma grande soeur qui vit à Melbourne en Australie, m’arrive et me dit qu’elle est à l’aéroport en route pour Brisbane, rendre visite à son fils et ses petits fils qu’elle n’a pas revus depuis longtemps !! Alors je me suis dépêchée avant qu’elle n’entre dans l’avion, de lui envoyer mes voeux de bon voyage de même que ce merveilleux passage, en lui disant que son voyage était béni des cieux !

Il faut vous dire mes biens chers frères et soeurs que ma soeur en ce moment même est entrain de divorcer de son mari après plus de 45 ans de mariage, et bien que son fils est un adulte, il ne vit pas très bien cette séparation – ce qui est, humainement parlant, tout à fait compréhensible. Malgré le fait que ce couple s’est déchiré depuis longtemps et que leurs proches, y compris leurs enfants, pensent qu’ils auraient du s’être alors séparés et ne pas attendre tout le déchirement, nous savons que quand il y a eu union et puis séparation, la souffrance est inévitable, surtout pour les enfants, qu’ils soient petits ou grands adultes. Et Dieu, qui est Amour, qui est notre Père dans les cieux, Lui qui comprend tout, comprend aussi nos souffrances – les ayant Lui même pleinement assumées et vécues jusqu’à l’extrême sur la croix avec Son Fils.

C’est pourquoi, sans juger ni condamner qui que ce soit, Il vient ce matin réconforter chacun d’entre nous qui portons une croix, à ma grande soeur et son fils en premier, en disant à chacun en particulier : tant que Mon amour coulera dans tes veines, rien ne pourra vous séparer les uns des autres.

Un homme et une femme qui se séparent, surtout après de longues années de mariage, n’ont pas besoin de se détester, sauf si l’amour de l’argent coulent dans leurs veines et les obligent à se dégrader ! La Sainte Ecriture est clair sur le sujet : « Nul ne peut servir deux maîtres, ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent. » (Mt 6, 24; Lc 16, 13.)

L’Argent n’etant rien d’autre que produit de l’Ennemi de Dieu quand il entraîne l’humain à la méfiance, à la colère, la jalousie, la rancune, la vengeance, le refus de pardonner, la haine, à autres dégradations de ce genre, alors que Lui l’a créé pour l’amour qui attire et élève.

Mes biens chers tous, c’est quand nous ne nous aimons pas les uns les autres, qu’alors nous nous dégradons nous mêmes et nous faisons le jeu de Satan ! Aujourd’hui endormons nous dans la certitude de l’Amour de Dieu. De Lui, nous sommes tous aimés, et d’un amour si grand et si fort qu’il est capable de nous rassembler quand bien même nous sommes séparés ! Endormons nous dans la certitude que si c’est L’Amour de Dieu qui coule dans nos veines, alors même ceux qui sont loin de nous et qui nous manquent, de là où ils sont, ils ressentent notre amour et nous ressentons le leur – Dieu qui est Amour s’en charge !

Aujourd’hui avec Marie Mere de Jésus, Jean Son disciple bien aimé, et Marie Madeleine, Son amie préférée, adorons Jésus sur la croix et même si à un moment donné, il nous arrivera de penser que tout cela est absurde, qu’alors Dieu nous accorde Son Saint Esprit et avec lui la grâce de découvrir l’invisible qui se cache derrière toute cette folie : Lui même, Le Père, cloué avec Le Fils.

Là est l’amour de Dieu notre Père pour tous Ses enfants. Même si pour cela Il a du accepter qu’un seul meurt pour que tous soient sauvés, Il s’est laissé cloué Lui aussi !

Avec Jésus, ne l’oublions pas, est morte aussi sa mère. Car pour une mère, pour un père, voir mourir son enfant est un calvaire, une folie, une insupportable folie, un inimaginable calvaire à vivre… et on pourrait penser que Dieu est non seulement fou mais cruel au dernier degré pour permettre qu’une telle souffrance soit infligee! Et nous aurions tous les droits de le penser car nous sommes humains – Dieu ne nous en voudra pas, mais Il viendra nous aider à supporter ce calvaire en nous faisant nous souvenir de ces Paroles que notre Seigneur vient de nous donner : « Rien ne pourra vous séparer de notre Amour, celui du Père et du mien car le Père et moi nous sommes UN – unis pour vous dans l’amour ! »

N’est ce pas Seigneur ? Que dis-Tu ?

Et Jésus répondit :

« Dans mon angoisse, j’invoquai le Seigneur, vers mon Dieu je lançai mon cri. Il entendit ma voix. : mon cri parvient à ses oreilles. Des hauteurs Il a tendu la main pour me saisir, il m’a retiré du gouffre des eaux ; il m’a délivré d’un puissant ennemi, d’adversaires plus forts que moi. Il m’a dégagé, mis au large, il m’a libéré, car il m’aime. »

Amen, oui Seigneur. Toi aussi Tu as passé par la souffrance – nous avons tendance à l’oublier et vouloir nous révolter voire la refuser même quand elle se présente. Mais aujourd’hui plus qu’hier et moins que demain, nous nous souvenons de Ta Passion, de tout ce que pour nous sauver Tu as accepté d’endurer et nous Te rendons grâce de tout notre coeur.

Merci Seigneur pour l’exemple que Tu nous donnes. Merci pour le don de Toi et de Ta chère maman. Demande nous ce que Tu voudras et nous le ferons pour Toi, en mémoire de tout ce que Tu as fait pour nous…

Alors Jésus de nouveau répondit et ce qu’Il demanda ne nous a pas surpris :

« S’il est possible, pour autant que cela dépende de vous, vivez en paix avec tous les hommes. »

Sacré Jesus va ! Comment Te refuser !

*Rm.8:39**Ps.17/18*Rm.12: 18