Dieu est humain

 » Fils d’homme, je fais de toi un guetteur… Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. »

Ezéchiel 3:17


Parle Seigneur ! Ton serviteur écoute.

Et Le Seigneur dit :

Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs. Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite. (Évangile de Jésus-Christ selon Marc1,14-20.)


"Jésus les vit, 
Jésus les appela"

C’est Lui – Le même qui S’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux et Il est devenu bien supérieur aux anges, dans la mesure même où Il a reçu en héritage un nom si différent du leur, (Hb 1,1-6.) qui appelle encore aujourd’hui :

« Venez à Ma suite » !

Qui appelle-Il ? et pourquoi ?

Les mêmes qu’autrefois : les simples gens, pécheurs de surcroit, pour en faire des « pécheurs d’hommes ».

De même qu’il n’y a pas mieux qu’un voleur lui-même pour dépister les traces d’un autre voleur, il n’y a pas mieux qu’un pécheur converti pour convertir un pécheur non converti.

Le but de ce grand « recrutement » que fait Jésus est donc pour « convertir », non par l’agression, la pression, le jugement, l’exclusion, la condamnation, mais par l’amour, la miséricorde, la paix, pour sauver les âmes, les retirer des griffes de L’Ennemi du Ciel !

Difficile tâche que celle de notre Seigneur. Quand je repense au mal qu’Il S’est donné pour me convertir, tant j’étais pauvre et mal barrée ! Et le temps qu’Il a passé rien qu’à m’apprivoiser. Faut’l faire ! Mais ce temps, Il le savait, n’était pas perdu, car Il a réussit.

Ses intentions partaient d’un Désir – d’un Désir plus grand que le mien – Celui provenant directement du Coeur de la Majesté Divine à la droite de Qui Il siège aujourd’hui; d’un Coeur ardent d’amour ; d’un Amour fidèle depuis toujours et pour toujours pour Sa petite enfant, afin qu’aujourd’hui elle puisse se tenir devant tous et témoigner de l’accomplissement de cette Parole inspirée du Saint Esprit :

« là où le péché a abondé la grâce a surabondé ! »(Rm 5:20)

Qui peut apprécier à sa juste valeur ce beau refrain de la belle chanson du grand pécheur Saul de Tarse sinon un grand pécheur converti comme lui-même…

Persécuteur des premiers chrétiens, Saul, par la Miséricorde de Jésus Christ, est devenu Paul, Apôtre de la Grâce et grand prédicateur, grand convertisseur des païens au Christianisme.

La conversion change l’être, le permet de renaître, d’avoir droit de se blottir sur le Coeur de Son Père des Cieux – tout comme le bébé qui vient de naître et que l’on dépose sur le ventre de celle qui a peiné et souffert pour le mettre au monde.

Oui, on ne dit pas assez souvent combien, comme une femme qui accouche, Dieu peine et souffre pour avoir la Joie de prendre Son enfant sur Son Coeur et le réchauffer de Son amour. Oui, on ne parle pas assez souvent de Son regard quand Il voit l’un d’eux L’ignorer, refuser de L’écouter, insister pour faire sa volonté au lieu de La Sienne, ainsi faire le jeu de Son Ennemi et commettre le péché !

Oui, on ne parle pas assez souvent de la souffrance de Dieu… On ne nous dit pas assez combien Il est humain. C’est pourquoi nous ne sommes pas dignes de délier la courroie de Ses sandales. (Jn. 1:27)  C’est pourquoi, malgré Sa Grâce, je ne serai jamais digne de Le recevoir. Mais je sais qu’ Il dira une Parole et je serai guérie. (Mt. 8:8)

C’est pourquoi aussi mes biens chers frères et soeurs, et vous aussi chers pèlerins, en empruntant ses paroles à la grande mère spirituelle que fut mère Teresa de Calcutta, j’aimerai vous dire à tous comme elle le disait elle-même à ses filles : « Écoutez-Le. Écoutez-Le prononcer votre propre nom… » Et ajouter à cela toujours dans le même Souffle : « Ne detournez pas votre regard du Sien. Ainsi faites que la Joie de votre Père des Cieux soit complète. » (1Jn 1,4)

N’est ce pas Seigneur Jésus ?

Et Jésus répondit :

Ne crains pas, ton voeu sera exaucé car J’enverrai Mon ange devant toi. (Gn,24,7) 

Amen Alléluia Merci Seigneur Jésus + De qui aurais-je peur ? +

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.