un autre signe

« Comme des enfants nouveau-nés ont soif du lait qui les nourrit, soyez avides du lait pur de la Parole, afin qu’il vous fasse grandir pour le salut, alléluia ! »

 

« Jésus vint, et il était là au milieu d’eux… Les disciples furent remplis de joie en Le voyant. »

(Jean 20)


Il est où le bonheur, il est où ? Ce matin il est là – je le vois dans deux petits yeux qui à peine ouverts au monde, pétillent, et me transmettent la lumière d’où ils viennent – une lumière qui me surprend, me déconcerte parce qu’elle me déconcentre, parce qu’elle ne finit pas d’entourer l’espace de mes pensées, et semble me dire avec grande autorité et plein de risque :

« Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Tôt ce matin, un enfant nous est né, une petite fille nous a été donnée. Son nom rime avec foi car ses yeux reflètent déjà sa lumière !

Pourtant, quand un enfant naît, il ne naît pas croyant à ce que je sache ? La foi n’est-il pas un don que Dieu offre et qu’il faut désirer recevoir ? Mais toi petite fille, tu sembles avoir débarqué déjà toute équipée, armée pour le combat, et cela ne m’étonnerait pas que tu en es déjà vainqueur ! Tes proches ont sûrement du la désirer pour toi, c’est pourquoi tu nous viens non pas battante mais gagnante !

Pas étonnant non plus que tu aies choisis un si beau matin pour nous éclairer de ta venue, car de là où j’ai reçu la Bonne Nouvelle, sais-tu que c’est jour de Fête – joie de Pâques – espérance de renaissance qui n’en finit pas ? Bien sûr que tu le sais, toi qui viens déjà toute équipée une semaine après – soit « huit jours plus tard », toute accomplie !

N’est ce pas Seigneur ? Que dis-Tu ?

Et Jésus répondit :

« Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. »

Amen Alléluia Merci Seigneur +

*Jean 20*Matthieu 5*

 

Norah

pour toi en ce

Deuxième dimanche de Pâques

Dimanche de La Divine Miséricorde