“L’Eternel parlait avec Moïse comme un homme parle à son ami”
(Exode 33:11)
Dans sa lettre aux Corinthiens, 1 Corinthiens 3,9-11, saint Paul déclare :
« Vous êtes la maison que Dieu construit. Vous êtes le Temple de Dieu et l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira; car le Temple de Dieu est sacré, et ce Temple c’est Vous. »
Vous, mes biens chers frères et soeurs, chers amis pèlerins, vous tous qui aimez Dieu, qui faites le bien et aimez votre prochain, vous êtes le Temple de l’Esprit Saint – La Maison que Dieu qui habite. Vous devez donc vous gardez propre, digne de Lui.
Dieu est Saint et Pur. Dieu est Fort, Tout Puissant. Dieu est Amour et Miséricorde. Dieu est Bon, Il est Parfait et là où Il a choisit d’habiter, doit Lui ressembler. Si Son Ennemi vient y faire son nid, croyez bien que c’est Son Fils Lui même qui viendra l’en chasser, et à coups de fouets !
Dans la Maison de Dieu pas de squatters, pas d’indésirables, pas de voleurs ni de bandits, pas de vendeurs, de menteurs, ni de faiseurs de désordre ! Dans la Maison de Dieu, pas d’ivrognes ni d’adultères, pas de fornicateurs doivent y séjourner. Jésus ne permet pas à tout ce monde de s’en approcher. La paix et la joie, la douceur, la honte, la générosité doivent régner dans La Maison de Dieu, et tous ceux qui y entrent doivent la respecter – pas de faux témoignages ni de gros mots ne doivent être prononcés.
Jésus veille sur toute âme qui est habitée de Dieu. Il la défend et la garde digne et pur. De plus, quiconque veut chasser, nuire et détruire une âme habitée de Dieu, aura à faire à Sa colère. Voici que sera son châtiment :
« Si quelqu’un détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira; car le Temple de Dieu est sacré. »(Luc 19)
Par contre, qui reçois chez lui une âme habitée de Dieu, sera béni par Lui. (Matthieu 25)
C’est donc à la Lumière de tout cela, et avec l’autorité que Jésus mon Maitre et Seigneur m’a confiée en ma qualité de « sel de la terre »(Mt.5) que je m’adresserai ce matin à plusieurs personnes et à certains en particulier.
D’abord et en premier à toi – toi qui, après avoir recueilli chez toi ta propre mère sans défense, lui demande aujourd’hui de s’en aller alors que tu sais très bien qu’elle n’a rien fait de mal, bien au contraire, et n’a aucune part à aller, prends garde de la colère de Dieu et au châtiment préconisé pour ce genre d’attitude. Que je te le rappelle : « Si quelqu’un détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira; car le Temple de Dieu est sacré. » (Luc 19)
Et je m’adresse à toi, le compagnon/époux instigateur par qui ce scandale arrive – crois moi, ton châtiment sera encore plus grand : « Il vaut donc mieux pour toi que l’on t’attache une meule au cou et que l’on te jette à la mer ! » (Matthieu 18)
Car Dieu Lui même, à propos de Ses enfants sans défense, dit ceci : » Celui qui vous touche, touche la prunelle de mon oeil. » (Zacharie 2.8)
Quant à toi fils indigne qui voit ta mère dans la détresse et ne fais rien pour l’aider, ton sort ne sera pas moindre, car Jésus a dit : « celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ? »(1 Jean 3:17)
A présent, je m’adresse à toi qui fais partie des derniers à qui je m’adresserai aujourd’hui, et je le fais en toute connaissance de cause, car je n’oublie pas que dans le Royaume de Dieu les premiers seront les derniers et les derniers seront les derniers. (Matthieu 19) Toi donc, qui as tendu la main à cette pauvre mère sans défense, et qui l’accueille chez toi alors que tu es toi même petitement logée, je voudrais t’apporter la paix et la joie du Christ et te dire de Sa part que ta récompense au Ciel sera grande. Car en ma soeur que tu recueilles chez toi, c’est Jésus Lui même que tu recueillies : « Tout ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à Moi que vous le faites. » (Matthieu 25:40) Sois bénie mon amie.
N’est ce pas Seigneur ?
Et Jésus répondit :
« Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel vient à s’affadir, avec quoi le salera-t-on ? » Mt,5,13
Amen Alléluia ! Merci Seigneur Jésus. Merci de m’encourager en ma mission.
C’est donc à toi, dernière des dernières aujourd’hui mais demain première au Paradis, que je m’adresse à présent – à toi ma bonne soeur qui aujourd’hui est injustement chassée de la maison de ton propre enfant, reçois Ses Paroles pour toi : « Vous m’invoquerez, vous approcherez, vous me prierez, et je vous écouterai. Je me laisserai trouver par vous. » (Jérémie 29) N’hésite plus : dans ton angoisse, de tout ton coeur cherches le Seigneur : invoque Le. Vers ton Dieu lançe ton cri. Il entendra ta voix. Je te le promets ma soeur, pour moi Il l’a fait – Il m’a rendu justice !
N’est ce pas Seigneur Jésus ?
Et Jésus répondit :
« Venez vous-mêmes à l’écart, dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. » (Mc,6,31) « Paix à vous! » (Lc,24,36)
Amen Alléluia Merci Seigneur Jésus Merci +
Alors ma soeur, forte de Ses encouragements, accueille cette épreuve comme une élévation de Ton âme… Car c’est ce qu’elle est ! Toute croix toute crucifixion élève vers Lui et rend le vainqueur semblable à Lui : un Esprit capable de vivre sur la terre comme il est au Ciel !
Quant à moi, j’ai fais mon devoir envers mon Maitre et Seigneur afin que Sa Parole s’accomplisse en ce puits : « Si quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. » (Jc 5 :19-20)
N’est ce pas Seigneur ? Que dis-Tu ?
Et Jésus répondit :
» Voici mon serviteur que Je soutiens, mon élu en qui mon âme se complait. J’ai mis sur lui mon Esprit. » (Is.42:1)
Amen Alleluia
Tu as tout dis !
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union. Là où est l’erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »
Prière de saint François d’Assises