pécheurs mais enfants de Dieu

“L’Eternel parlait avec Moïse comme un homme parle à son ami”

(Exode 33:11)


La Sainte Écriture – 1 Mac. 6,1-13 – nous présente ce matin un personnage qui, parce que les événements n’avaient pas répondu pas à ses attentes, fut tellement chagrin, saisi de frayeur et profondément ébranlé, qu’il s’est s’écroulé, tomba gravement malade pour mourir.

Ce personnage sans nulle doute, n’etait pas croyant ! Il n’avait pas la foi de celui qui croit et qui espère en un Dieu vivant d’amour et de miséricorde, capable de redonner la vie à ce qui est mort, capable de changer toute peur et toute angoisse en une joie et une paix profonde. Ce personnage, on peut le dire, ne croyant pas en un Dieu des vivants, (Luc 20) s’est donc laissé tranquillement mourir de désespoir. Ce personnage hélas, n’était pas un enfant de la résurrection – il ne connaissait pas Jésus-Christ !

Quelle chance nous avons nous mes biens chers frères et soeurs, bien chers amis pèlerins, à comparer à ce personnage de l’Ancien Testament, car nous connaissons le Dieu des Vivants grâce à Jésus-Christ qui nous l’a révélé en acceptant de prendre chair, de se faire homme et de subir le sort de la chair qui est la mort, alors qu’Il était Esprit depuis le commencement ! S’il l’a fait c’est par amour pour Dieu Son Père et par compassion pour l’Homme, entre autres pour ce personnage de l’Ancien Testament, mort pour rien.

En effet, qui ne croit pas dans le Dieu Miséricordieux de Jésus Christ se morfond et meurt pour rien, car il meurt sans espoir de retour à la vie en Esprit.

Les amis, celui qui l’a chanté : « jamais ne périt l’espoir des malheureux » (Psaume 9) croit en un tel Dieu.

Toutefois, dans notre foi, ne soyons pas comme le pharisien de l’Evangile qui se flattait d’être un juste et n’avait que mépris et dédain pour son prochain (Luc 18.9). Soyons humbles et frappons nous la poitrine plusieurs fois par jour en reconnaissant comme le publicain, que nous aussi il nous arrive d’avoir peur, de trembler de frayeur, surtout devant les dures épreuves de la vie, devant le chagrin, la perte d’un être cher, d’un travail, devant la découverte d’une trahison, l’annonce d’une maladie incurable… Personne ne peut dire qu’il est à l’abri des malheurs ! Avouons-nous à nous mêmes : simples pécheurs ! Reconnaissons humblement que sur la Terre tout est éphémère, et que nous ne sommes que des êtres de passage, qui avons toutefois reçu la grâce de vivre dans l’espérance d’avoir été créés pour Le Ciel et Sa vie Eternelle, et qu’un jour nous vivrons pleinement cette espérance ! 

Oui mes biens chers frères et soeurs, tant que nous vivrons ici bas, notre foi sera toujours mise à rude épreuve. Contentons nous seulement d’en demander un peu plus chaque jour, et de repousser loin de nous l’esprit de peur par la prière continue. Là est notre Salut.

N’est ce pas Seigneur Jésus ? Que dis-Tu ?

Et Jésus répondit: 

« Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t’indiquerai. »

Gn,12,1

Merci Seigneur Amen +

En d’autres mots notre Seigneur nous demande de tout quitter pour Le suivre. Comme le personnage décrit plus haut, Il nous invite à ne pas sombrer, demeurer dans le désespoir et vivre dans le chagrin et l’angoisse d’une vie sans lendemain parce que les choses ne tournent pas comme nous le voulons.  Jésus nous demande de Le suivre Lui qui est L’Alpha et l’Omega – le Commencement Le Présent et le Lendemain de tous ceux qui Lui font confiance.

Mes amis, rien n’est perdu quand on marche avec Jésus, bien au contraire, nous avons tout à gagner car Il est Celui qui a vaincu la Mort, le Mauvais, l’Ennemi de la vie et de la joie.

Merci Seigneur de nous inviter aujourd’hui encore à croire en Toi et à Te suivre, à faire confiance que Tu ne nous abandonneras pas avec nos chagrins et dans les mauvais moments qui sont le lot de tous les humains, indépendamment de nos cultures, de nos religions, et de la couleur de notre peau! C’est dans la différence que Le Père a voulu nous créer. C’est avec cette différence que nous devons nous aimer les uns les autres, indépendamment de ce que avons fait de bien comme de mal. Lui reste le seul Juge de l’Homme, et l’Homme, Sa Créature bien aimée, jugé « digne d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts. » Merci de nous inviter à vivre bien : pour Toi avec Toi et par Toi qui est pour Lui avec Lui et en Lui. Merci de nous inviter à vivre dans la reconnaissance de nos limites, la louange des grâces obtenues, de la prière et de l’intercession qui nous révèlent à nous memes. Merci de nous encourager à entrer dans cette magnifique aventure de la vie de l’Homme comme son Créateur l’a voulue et qui est l’union avec Lui, notre Père qui est aux Cieux,  et nous serons sauvés.

Et Jésus répondit : 

« Les brebis qui Lui appartiennent, Il les appelle, chacune par son nom. »

Jn.10:3

Amen Alleluia, merci Seigneur, tout est dit +

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« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,

Là où est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union. Là où est l’erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »

Prière de saint François d’Assises