“L’Eternel parlait avec Moïse comme un homme parle à son ami”
(Exode 33:11)
On pourrait penser, voire même croire, en lisant de la première Lecture de ce jour (Dn 1), que Dieu avait accordé aux quatre compagnons de Daniel, science et habileté en matière d’écriture et de sagesse, et qu’en outre, Daniel savait interpréter les visions et les songes, qu’en effet Il fait la différence entre les hommes en accordant des dons à certains et pas à d’autres ! Or nous savons qu’Il n’en est pas ainsi : La Sainte Écriture nous dit que « Dieu ne fait pas de différences entre les hommes » (Ac 10:34) car « Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » (Matthieu 5) De plus « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité ». (1 Timothée 2.4)
Toutefois, pour mieux comprendre, je me suis tournée vers Celui qui est La Vérité, notre Seigneur Jésus, notre Maitre et Seigneur, et je Lui ai demandé de nous expliquer.
Et Jésus répondit par cette Parole de Dieu Le Seigneur de l’Univers :
« Le jour qui vient consumera tous les arrogants, tous ceux qui commettent l’impiété, seront de la paille. – dit le Seigneur de l’univers –, Il ne leur laissera ni racine ni branche. Mais pour vous qui craignez mon nom, le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement. » (Malachie 3)
Et Le Saint Esprit éclairant cette Parole, j’ai compris qu’en fait c’est nous qui créeons ces différences entre nous, quand nous choississons tantôt de faire le mal et tantôt de faire le bien, alors que chacun de nous est capable de ne faire que le bien en rejetant le mal. Dieu est alors obligé de nous juger d’après nos choix, car Il est Le Juge de tous les hommes et de surcroit un Bon Juge.
Prenons par exemple le choix de la veuve de l’Evangile du jour (Lc 21) : tous ceux qui, comme elle, ont fait l’aumône ce jour là, avaient le choix, comme elle, de tout donner ou de donner seulement le superflu, mais elle a su faire le bon choix : « elle a donné tout ce qu’elle avait »! Et je n’ai aucun doute que Dieu a certainement su la juger et la récompenser mieux que les autres. De même qu’Il a su récompenser le publicain qui se reconnaissait simple et pauvre pécheur, mieux que le pharisien qui se disait différent en se considérant meilleur que le publicain ! D’ailleurs Jésus Lui même a confirmé ce fait en disant : » Je vous le dis : ce dernier descendit chez lui justifié, l’autre non. Car tout homme qui s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé. « (Luc 18)
C’est sur qu’à chacun de nous Dieu donne un don que l’autre n’a pas, en l’occurrence ici Daniel qui avait en plus des mêmes dons que ses compagnons, celui d’interpréter les songes et les visions. Ceci non pour nous différencier, mais bien au contraire, afin que tous travaillent ensemble, selon et avec le don que chacun a reçu, pour que Son règne arrive sur la Terre comme Il est au Ciel.
Ainsi, le don que Dieu t’a donné, si tu le mettais au profit de tous afin qu’il génère des profits pour tous et point pour toi seulement, ne crois tu pas que le monde serait meilleur ?
Et toi, toi qui es aujourd’hui offensé parce que quelqu’un t’a trompé et déçu, crois-tu que si tu ne fais pas le choix de le pardonner alors qu’à travers son repentir sincère Dieu l’a déjà fait, c’est toi qui aura la meilleure place auprès de Lui en Son Paradis ?
N’est ce pas Seigneur Jésus ? Que dis-Tu ?
Et Jésus répondit :
« Ce qui est folie dans le monde, Dieu l’a choisi pour confondre les sages; ce qui est faible dans le monde, Dieu l’a choisi pour confondre ce qui est fort. » 1Co,1,27
Amen Alleluia Merci Seigneur Jésus.
Mes amis, TOUT EST DIT, pour aujourd’hui. Remerçions Dieu pour la Grâce de Ses Enseignements qui nous aident à mieux comprendre Sa Volonté pour mieux agir, Alléluia +
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union. Là où est l’erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »
Prière de saint François d’Assises