repentir et pardon

 » Fils d’homme, je fais de toi un guetteur… Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. »

Ezéchiel 3:17


Qu’il est bon de Te rendre grâce Seigneur, de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut, d’annoncer dès le matin ton amour,  ta fidélité, au long des nuits. Parle Seigneur ! Ton serviteur écoute.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,
car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier.
Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !”»


"il était perdu, 
et il est retrouvé !"

Et c’est de cela qu’il faut se réjouir. Car il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance (Luc 15:7) dit notre Seigneur Jésus-Christ.

Alors ne soyons pas jaloux et envieux du bonheur de notre prochain, mais soyons reconnaissants du peu que nous avons, car il nous sera donné encore et toujours; soyons reconnaissants pour le pécheur qui revient au bercail car il revient de l’enfer. C’est un acte de charité dont Dieu tiendra certainement compte. (Si.16:14) Choisissons d’être bienveillants, d’attacher nos pas dans les pas du Christ qui nous a légué ce bel Evangile où Le Père Lui-même nous invite à découvrir Son Coeur miséricordieux et le bonheur d’y pénétrer et d’y demeurer. Ne cherchons pas à tenir avec Lui des comptes d’apothicaires – Dieu est Juste et notre justice n’égalera jamais la Sienne. Croyons en Sa Justice révélée ici par Jésus à travers ce beau discours que le père du fils prodigue tient à son fils aîné resté fidèlement à ses côtés.

“Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !”

Père pardonne moi si dès fois je me suis mise en colère contre mon frère au point de céder à la tentation de le critiquer et de me plaindre de lui. Je reconnais que malgré ses torts, je n’aurai pas du. Pardonne moi Père et garde mon âme du fléau destructeur qu’est la colère. Que de malheurs arrivent quand l’esprit est pris par cette maladie. Comment alors être dans le monde ambassadeurs de Ta Miséricorde ? Car c’est bien Toi Père qui, en Jésus qui T’a révélé au monde, l’a réconcilié à Toi. Alors, je Te supplie : ne tiens plus compte de ma faute. Vois plutôt combien je regrette de T’avoir offensé et accorde-moi une Parole de réconciliation, et je saurai alors que Tu m’as pardonnée et je serai guérie. En toute humilité Papa je Te le demande au très Saint Nom de Jésus mon Maître Seigneur et Sauveur.

Et Le Père répondit :

Tu comptes beaucoup à Mes yeux, tu as du prix et Je t’aime. D’ailleurs Mon Messager te le montres bien n’est ce pas ? Alors ne te laisse plus vaincre par la tentation de te plaindre de ton frère car tu l’as dit toi même : cela aurait sur lui des effets négatifs et lui apporterait le malheur. Sois victorieuse de ce mal en lui envoyant des pensées de bonheur à chaque fois que son souvenir te reviendra. S’il est possible Mon enfant, pour autant que cela dépende de toi, vis en paix avec tout le monde. Que le soleil ne se couche pas sur ta colère ; il ne faut pas donner prise au diable ! Inscris cette Parole sur ton coeur, et le jour où tu en auras besoin Le Saint Esprit te la rappellera. Va a présent, va travailler sincèrement à faire ce que Je t’ai demandé pour le bien de ton âme et celle de ton frère. Vois, d’habitude c’est le travail du Saint Esprit, mais J’essuie Moi-même les larmes de tes yeux pour les déverser dans Mon grand Océan de Misères. T’en souviens-tu, Mon Fils t’en avais parlé un jour que vous conversiez tous les deux en toute intimité ?

Oui Papa, je m’en souviens très bien et je me suis toujours demandée pourquoi Tu gardais un tel Océan.

Et Le Père répondit :

Tu n’as pas besoin de Le savoir aujourd’hui petite enfant, mais crois seulement que J’ai Mes raisons – La foi est une manière de posséder déjà ce qu’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. Mais tu connais déjà cette chanson, car Tu en fais déjà la leçon ! Alors va et surtout ne t’arrêtes pas là – poursuis Ta quête : recherche Moi et tu vivras, et avec toi, Ta Mission et toutes celles que Je te confierai. Tu as Ma bénédiction.

O Père, comment Te remercier ?

Et Le Père répondit ;

En étant heureuse de Te savoir aimée de Ma Trinité Bienheureuse !

Oh mon Dieu ! Je vous aime tant moi aussi !

Et Le Père répondit :

Alors va porter au monde ta joie d’aimer et d’être aimée. Et ne t’inquietes plus pour ce frère – il est perdu aujourd’hui mais Mon Fils est déjà à sa recherche ! 

Amen. Merci Papa. C’est pourquoi je ne L’entends pas… c’est Toi qui viens me faire la conversation… MERCI PAPA + 

Le Seigneur est mon berger, rien ne me manque.

Amen +

(Is,43,4)(Rm,12,21)(Rm,12,18)(Ep,4,26)(He,11,1)(Am.5:4(Tb,13,14)