L’Invitation

Ecoute, O mon fils, les préceptes du maître, et prête l’oreille de ton coeur. Reçois volontiers l’enseignement d’un si bon Père plein de tendresse, et accomplis-le efficacement …

Règle de St.  Benoit

________________________________________________________________________________________

En l’Evangile du jour, Le Seigneur Jesus-Christ lance au monde une INVITATION, une Invitation personnelle à Le rejoindre pour un étrange partage : « Venez à moi, dit-Il, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples… et Il ajoute : car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

C’est au monde que l’Invitation est lancée, à ce monde qui porte un fardeau bien trop lourd pour lui et dont il n’est même pas conscient. Y’a qu’à regarder non seulement autour de nous mes frères et soeurs, mais en nous mêmes, y’a qu’à prendre un moment pour s’arrêter sur sa propre vie et l’on verrait alors les boulets que nous traînons et qui ne sont pas nécessaires, encore moins essentiels !

Jésus nous invite aujourd’hui à examiner un à un ces boulets et nous en débarrasser en prenant ce que Lui a à nous offrir à porter : un seul boulet, un seul fardeau : une Croix toute simple, taillée à chacun sa mesure dans le bois de Sa propre vie – une Croix qu’Il a déjà portée, dans la douceur et l’humilité.

Voilà la les deux manières de porter sa propre croix : dans la douceur et l’humilité, alors elle nous semblera tellement légère que nous aurons toujours l’impression d’être au repos, d’être en congé perpétuel !

Chers frères et soeurs, nous avons chacun une croix à porter, une seule. La mienne avait pris la forme d’une valise que je trainais derrière moi, souvent en ne sachant pas si je rencontrerai un bon samaritain sur mon chemin qui m’aiderait à la porter, tout au moins à la soulever et me la mettre sur le dos ! Dans cette valise, il y avait le poids de mes nombreuses erreurs, et la valise, au fil des années qui passaient, devenait de plus en plus lourde, et je me demandais même par moment si j’arriverai un jour à la déposer pour ne plus jamais devoir la reprendre. Et ce jour est arrivé, sans même que je m’en aperçoive ! Aux pieds de mon Maurice, L’Amour incarné, j’ai déposé ma valise, et il l’a brûlée, avec tout son contenu ! Depuis ce jour les amis, comme je n’ai plus de fardeau personnel à porter, du moins il est tellement facile à porter que je n’en ressent même pas le poids, je me suis consacrée par amour à aider ceux qui en portent encore et toujours à s’en décharger eux aussi en devenant disciples de Jesus-Christ, oui par amour pour Jésus qui m’a délivré de tous mes soucis.

N’est ce pas Seigneur ? Que dis-Tu mon Jésus ? A Toi le dernier mot :

Je dis ce que j’ai toujours dis ma Douce Epouse : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi, et qu’il boive celui qui croit en Moi » !

Amen Alléluia !

 

(Mt 11)(Jn 7)