Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de Toi …
RÉFLEXION
selon les SAINTES ÉCRITURES pour ce Jour
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- Lettre aux Hébreux 10,1-10.
Frères, la loi de Moïse ne présente que l’ébauche des biens à venir, et non pas l’expression même des réalités. Elle n’est donc jamais capable, par ses sacrifices qui sont toujours les mêmes, offerts indéfiniment chaque année, de mener à la perfection ceux qui viennent y prendre part. Si ce culte les avait purifiés une fois pour toutes, ils n’auraient plus aucun péché sur la conscience et, dans ce cas, n’aurait-on pas cessé d’offrir les sacrifices ? Mais ceux-ci, au contraire, comportent chaque année un rappel des péchés. Il est impossible, en effet, que du sang de taureaux et de boucs enlève les péchés. Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit : ‘Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ; alors, j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre.’ Le Christ commence donc par dire : ‘Tu n’as pas voulu ni agréé les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le péché’, ceux que la Loi prescrit d’offrir. Puis il déclare : ‘Me voici, je suis venu pour faire ta volonté.’ Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second. Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.
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- Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,31-35.
En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. » Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
Viens en moi Père des pauvres… Que je dise au monde Ta Volonté et non la mienne.
« Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
Je suis consciente que ce que je vais dire ici en réflexion de cette déclaration de notre Seigneur, risque de choquer bon nombre d’âmes. Toutefois, je prie que l’Esprit-Saint me donne Ses mots afin que je puisse bien m’exprimer et qu’elles voient la vérité et la libération qui s’y trouvent. Et qui sait, peut-être même qu’elles recevront la même Grâce que j’ai reçue et seront elles aussi libérées. Je le souhaite de tout mon cœur.
En effet, cette déclaration de notre Seigneur m’a libéré du poids de la loi qui dit que parce que nous sommes de la même famille, et que nous partageons le même sang, nous devons accepter d’être maltraités, persécutes, voire martyrisés, par certains membres de notre famille. Non seulement cette déclaration de notre Seigneur m’a ouvert les yeux, mais elle m’a donné le courage dont j’avais besoin pour prendre la décision de couper les ponts, et la force pour couper les liens, avec ceux-là.
Certes, ce genre de choses ne se passe pas du jour au lendemain ! Prendre une décision de cette taille ne se prend pas avec la légèreté d’un esprit humain, ni sans Divin accompagnement! Car il n’y a pas là que le lien de sang qui est en jeu ! Il n’y a pas que la loi et les répercussions de la loi quand on l’enfreint, qui sont à prendre en compte ! Il y a aussi les sentiments qui sont impliqués à cause des liens de sang !
Toutefois, après des années de lutte, pendant lesquelles je fus déchirée par la culpabilité que la loi inflige, j’y suis arrivée : j’ai trouvé la paix dans la décision que j’ai prise de ne plus me laisser faire par ceux qui, en me maltraitant, en vérité c’est mon Seigneur et Sauveur Jésus qu’ils maltraitaient ! Quitte à passer pour la méchante aux yeux de certaines personnes, je sais qu’en coupant les liens avec certains membres de ma famille qui ne faisaient pas la volonté de Dieu, j’ai pris la bonne décision ! J’ai trouvé la paix en me séparant d’eux !
Dieu Lui-même sait combien cela a été trés dur, mais qu’au final cela a été une libération ! Et je Lui rends grâce aujourd’hui de m’avoir éclairé de telle manière que cette Parole de notre Seigneur a pénétrée mon âme et obligée à prendre la décision de se protéger du danger qu’elle encourait ! Je Lui rends grâce de m’avoir fait comprendre que mon Seigneur Jésus-Christ est mort afin que moi, je puisse vivre dans Sa paix, la défendre en la poursuivant. Je loue mon Sauveur car grâce à l’offrande de Son corps, je suis aujourd’hui un être libéré de la loi première qui me rattachait au sang de ma mère, mon frère, ma sœur, et qu’Il a supprimé par le Don de Son propre Sang, afin que je vive aujourd’hui pleinement du Sien qui donne la Vie à mon âme ! Sans doute, et pas avant, que le jour où mes persécuteurs retrouveront leurs esprits, Dieu permettra que de nouveau liens se tissent, basés sur le repentir sincère et la demande d’être pardonné ! Toutefois c’est Lui qui en sera le Juge. C’est Lui qui promènera Son regard et décidera qui est sincère ou pas.
- N’est-ce pas Ô Saint-Esprit? Que dis-Tu ?
Et Le Saint-Esprit répondit :
En effet, la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante que toute épée à deux tranchants, pénétrante jusqu’à séparer âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. * Quant à ceux qui sans pitié t’ont injustement jugé et maltraité petit coeur, et qui maintiennent leurs méfaits malgré le fait que, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes,* tu as essayé et en maintes occasions de leur faire du bien, tout comme on arrache la mauvaise herbe et la jette au feu, * leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre. C’est la seconde mort. * Toutefois, connaissant ton cœur miséricordieux uni à Celui de Jésus qui ne trouve sa paix que quand toutes les âmes vivent et sont heureuses, Il a Lui-même trouvé la solution ! Voici ce qu’Il te propose aujourd’hui : « si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père céleste.»* Alors va petit coeur, rassurée, faire ce que tu dois. Je suis est avec toi, pour la gloire de Dieu et le salut des Hommes.
Référence Biblique : *(Hébreux 4:12)*(Matthieu 23:37)*(Matthieu 13:40-41)*(Apocalypse 21:8)*(Matthieu 18:19)