Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de Toi …
Cinquième dimanche de Pâques
- Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 13,31-33a.34-35.
Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt. Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. » Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
RÉFLEXION
Viens en moi Père des pauvres… Que je dise au monde Ta Volonté et non la mienne.
« tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres »
L’Écriture dit : « Dieu est Amour ! Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu. » (1 Jean 4:8)
Elle ajoute aussi : « Il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu. » (Actes des Apôtres 14:22)
La place de chacun est déjà réservée au Royaume de l’Amour. (Jean 14:2) L’Amour lui-même S’en est chargé – Il a accompli sa mission, il n’y a aucun doute à ce sujet. Il ne reste à chacun qu’à la mériter. Les épreuves que l’on traversera révéleront le degré d’amour que l’on aura investi durant cette traversée, et il déterminera le mérite.
J’aime à penser que plus j’aimerai, plus je mériterai cette place. Plus j’agirai et réagirai avec amour et compassion, plus, au Ciel, on me reconnaîtra lorsque j’arriverai.
Au final, l’homme est son propre juge.
C’est pourquoi il est essentiel de comprendre qu’il n’y a pas plusieurs manières d’aimer, mais une seule, celle que Jésus-Christ a incarnée. C’est pourquoi il est essentiel que chacun s’inscrive à Son École !
Se former l’esprit pour exercer un métier afin de subvenir à ses besoins, c’est important. Mais il ne faut pas oublier que l’homme possède aussi une âme, qui a besoin d’être éduquée, car c’est elle qui a sa place réservée au Royaume de l’Amour.
À l’École des âmes, le Maître attend ! Chaque matin, Il s’y rend, espérant voir arriver les enfants, souvent sans grand succès. Se décourage-t-Il pour autant ? Non ! Il persévère, il ne lâche rien, car l’Écriture dit : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur… » (Apocalypse 21:4) Et chaque parole doit s’accomplir.
Le Maître a fait son boulot. (Jean 19:30) À ses élèves de faire de même, en suivant Son exemple, afin que leur âme arrive saine et sauve au Royaume de l’Amour, pour y prendre leur place au soleil de la vie éternelle, sans cri ni douleur, dans la joie et pour le bonheur sans fin!
Dès aujourd’hui, mets-toi à l’École de Jésus-Christ, sans honte ni crainte de ne pas tout savoir dans ce domaine ! Au contraire, plus tu ne sais rien mieux c’est – tu apprendras. Moi, j’ai du désapprendre …
Je me souviens du premier jour où je suis entrée en classe. J’avais alors 47 ans, et j’étais une des plus âgées parmi les élèves. Aujourd’hui, j’en ai 72, et je peux affirmer que c’est la plus belle expérience de ma vie sur cette Terre.
Je n’ai jamais fait d’études supérieures. Quand je partirai, le monde ne se souviendra pas de moi comme d’une réussite professionnelle, encore moins matérielle. Mais je connais Dieu, mon Père qui est aux cieux, et Lui sait qui je suis ! Il S’est un beau jour penché sur moi alors que j’étais salie, boueuse, mal heureuse. Il m’a prise dans Ses bras amoureux. Malgré que je n’ai pas répondu à cette étreinte, tant j’étais surprise, je n’ai pas résisté ! Et cela a suffit !
Dieu m’a séduit et je me suis laissée séduire ! Quoi demander de mieux comme réussite ?
- N’est-ce pas, ô Saint-Esprit ? Que dis-Tu ?
Et le Saint-Esprit répondit :
« Le Seigneur ton Dieu a béni l’œuvre de tes mains ; il a veillé sur ta marche à travers ce grand désert… et tu n’as jamais manqué de rien. »
(Deutéronome 2:7)