vivons ensemble vivons heureux

« Viens siéger au milieu de nous et expose-nous ta pensée, car Dieu t’a donné le privilège des anciens. » †(Daniel 13:50)

Seizième dimanche du temps ordinaire

Evangile de Jésus-Christ selon saint  Matthieu 13,24-43

En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?” Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” » Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, accomplissant ainsi la parole du prophète : ‘J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.’ Alors, laissant les foules, il vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »


Seigneur donne moi un coeur qui écoute et qui comprend.

« “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.”» »

Il  y a une citation qui dit : « il faut de tout pour faire un monde. » Cela est bien vrai. Que nous le voulions ou pas, le nôtre est constitué de toutes sortes. Dieu qui l’a créé l’a voulu ainsi dans Sa bienveillance, et Il demande à chacun de trouver dans son coeur le joie d’aimer tout ce monde dans sa différence et sa diversité, avec ses bonnes et ses mauvaises dispositions.

« Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson », dit-il; « et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier. »

Certes, nous entendons La Volonté de Dieu – nous savons que nous devons nous aimer les uns les autres, même les personnes avec lesquelles nous n’avons pas beaucoup d’affinités C’est un exercice très difficile, voire même impossible dans certains cas, alors la tendance ou la tentation est de tout bonnement séparer les mauvais des bons. Mais Dieu dit : « Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. »

Aïe ! L’on n’y avait pas pensé. Quelle sagesse en effet – une qui ne laisse pas de choix aux bons qui ne veulent pas prendre le risque de connaître le sort du méchant. Mieux vaut alors vivre ensemble. Mieux vaut ne pas juger les uns et les autres, car ce n’est pas là notre souci, notre devoir ni notre choix. Mieux vaut laisser pleurs et grincements de dents pour la fin quand Le Juge du monde viendra. « Alors les bons resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. » C’est ce qu’Il promet et Il tient toujours Ses promesses.

Mon ami/e, si tu veux qu’à la fin de ta vie cette promesse se réalise pour toi aussi, tu sais quoi faire, comment te comporter dès à présent. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Même s’il t’es arrivé/e dans le passé d’agir contrairement, tu peux toujours changer de comportement. Dieu ne te jugera pas sévèrement, bien au contraire. Il t’aime, tu comptes beaucoup à Ses yeux et Il veut te conduire à bon port. Laisse Le prendre la direction de ta vie. Tu verras, Il va t’en créer une nouvelle – tu ne te souviendra plus de ton passé, il ne te reviendra plus à l’esprit,* disons que l’ivraie en toi aura eu le temps de sécher et le bon blé aura commencé à germer – faire son chemin en toi.

Dieu peut tout changer pour toi aujourd’hui si tu Lui dis OUI – « Oui Père ce bâteau où j’ai pris naissance, je désire Te laisser désormais le piloter. » Dis-le Lui, promesse pour promesse, et tu verras le changement qu’Il va opérer en toi. Certaines personnes le remarqueront et seront contents pour toi, d’autres moins, mais que t’importe, une fois que toi tu te sentes libéré/e, bien dans ta peau.

Certes les tentations de retourner à tes anciens amours seront là, mais à chaque fois que tu seras ainsi tentée de désherber toute seule ton jardin, de piquer des colères quand l’ivraie t’aura mis un piège qui te  fera trébucher voire même tomber, à chaque fois que tu voudras alors par dépit prendre les choses entre tes mains et commencer par toi-même à faire le tri,  un conseil : arrêtes-toi! Là où tu seras, ferme les yeux, reconnecte toi au germe de blé qui pousse en toi – parle à ton Père qui est aux Cieux parce que Lui est disponible 24 sur 24, 7 sur 7 – Il t’entendra. Dis Lui simplement : « Allons Papa, emmène moi loin d’ici! » Alors Il ouvrira grand Ses bras et Son Livre aussi, et à chaque page, Il te fera voyager, découvrir des endroits magnifiques que seul Lui connaît. Tu apprendras surtout à Le découvrir Lui, à apprécier Le Bon Papa qu’Il est. Il te dira tous Ses petits secrets et partagera avec toi tous Ses grands projets. Alors tu grandiras, tu deviendras Sa Maison, où Il aimera séjourner, Son Royaume dont Il te fera l’héritier. Et le monde entier se dérangera pour venir te visiter, t’entendre parler de Lui, écouter ce qu’au jour le jour Il te confiera pour lui. Ensemble vous toucherez des coeurs, vous changerez des vies…

N’est ce pas Seigneur ? Toi la Vérité qui m’a conduis sur ce Chemin merveilleux de la vie selon l’Esprit où j’ai tout appris, que dis-Tu à mon ami/e que voici ?

Et Jésus répondit :

« Debout! Resplendis! car voici ta lumière, et sur toi se lève la gloire du Seigneur. »

(Isaie 60,1)

Amen Alléluia Merci Jésus +

Tu vois mon ami/e, le ‘vivre ensemble’ n’est pas si difficile que ça tant que t’accordes à vivre avec Dieu qui est amour dans toute sa pureté, toute sa simplicité, toute sa gloire. Tant que Lui, le monde et toi, vous formerez une sainte Trinité, alors Le Royaume sur la Terre deviendra comme Il est au Ciel. Amen Alléluia.

♥pour la gloire de Dieu et le salut des Hommes♥

Je t’aime Seigneur, ma Joie, ma Force. C’est Toi que mon coeur a cherché. C’est Toi qu’il a trouvé.❤


†du Livre des Saintes Ecritures

*Tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix et Je t’aime. (Is,43,4) Ce bateau, c’est ta Providence, ô Père, qui le pilote. (Sg,14,2-3) Je vais créer des cieux nouveaux et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit. (Is,65,17)