attitudes

Le Seigneur DIEU m’enseigne ce que je dois dire pour encourager celui qui n’a plus de force. Chaque matin, il me réveille pour que j’écoute comme un bon disciple. Le Seigneur DIEU m’ouvre l’oreille, et je ne résiste pas, je ne recule pas… (Esaie 50:3-5)

SAINTES LECTURES DU JOUR

Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ; leur départ est compris comme un malheur, et leur éloignement, comme une fin : mais ils sont dans la paix. Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment, mais l’espérance de l’immortalité les comblait. Après de faibles peines, de grands bienfaits les attendent, car Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés dignes de lui. Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille. Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui. Pour ses amis, grâce et miséricorde : il visitera ses élus.

Psaume 27(26),1.4.7.8.9a.13-14.

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple. Écoute, Seigneur, je t’appelle ! Pitié ! Réponds-moi ! Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. » ne me cache pas ta face. Mais, j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6,3-9.

Frères, ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,31-46.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?” Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »

RÉFLEXION

« l’un de ces plus petits  »

Il est une faim, une soif, une pauvreté, que nous négligeons souvent et manquons de nous en occuper, parce qu’elles ne sont pas visibles à l’oeil nu. Ce sont celles de l’âme, dont parle l’Évangile ce matin.

Faire l’aumône aux pauvres, donner à manger et à boire aux sans abris, partager ses biens avec le démuni, ne sert à rien si nous maltraitons notre prochain, bien souvent ceux qui sont plus proches de nous ! Sur eux, nous déversons colères et frustrations sans nous rendre compte qu’en vérité c’est sur ce Jésus que nous disons aimer que nous le faisons.

Certes en faisant la charité aux pauvres, nous passons pour justes aux yeux des hommes. Mais pas aux yeux de Dieu si en même temps, nous nous mettons à faire du mal à notre prochain. À Ses yeux nous sommes alors que des menteurs !

« Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas? Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. » (1 Jean 4:20-21)

Non seulement son frère mais aussi son ennemi :

« Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » (1 Jean 4:20-25) « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même. » (Matthieu 5:46)

Non seulement prier mais pardonner pour éviter que dans Sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi, dit Jésus-Christ, que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. » (Matthieu 18, 21-35)

Aujourd’hui j’aimerai d’abord Te demander pardon Père, et Te confier au Nom de Jésus-Christ, tous ceux qui ont du mal à aimer comme Toi Tu nous aimes, moi y compris car je ne suis pas moins pécheur que Tes autres serviteurs. Nous sommes ces pauvres de l’Evangile, ces prisonniers du péché, qui nous rendons étrangers à Ta Maison quand nous nous mettons à agir ainsi. Et Tu aurais raison de nous repousser ! Aides-nous à prendre conscience du mal que nous Te faisons quand nous heurtons notre prochain, et à lui pardonner comme Toi Tu nous pardonnes, à nous réconcilier et refaire ainsi l’unité, qui est Ton premier souci, et devrait être le nôtre aussi. Aides-nous à travailler à enlever ces mauvaises pensées, telles que rancune et vengeance, jalousie et orgueil,  qui finalement nous empêchent de vivre. Père, prends pitié de nous. Amen +

Et du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :

« Est-ce que je prends plaisir à voir le méchant mourir ? déclare le Seigneur, l’Éternel. N’est-ce pas plutôt à le voir changer de conduite et vivre ? En effet, je ne prends pas plaisir à voir mourir quelqu’un, déclare le Seigneur, l’Éternel. Changez donc d’attitude et vivez ! »

Ezéchiel 18:23

Amen Alléluia + Merci Père pour cette Parole.

Mes biens chers frères et soeurs,

Aujourd’hui nous fêtons les morts. Mais qui sont les vrais morts ? Bon nombre d’entre nous, irons sur les tombes de nos proches et de nos parents déposer des fleurs et faire une petite prière. Attitude juste me direz-vous ! Mais à quoi servira notre démarche et nos offrandes si en vérité nous sommes en mal avec un de nos frères et soeurs’ ou même plusieurs ? Si nous ne leur parlons pas ? Si nous ne leur avons pas pardonné de tout notre cœur ? Nos chers défunts pourront-ils reposer en Paix ? Nous-mêmes, pourrons-nous aspirer à la sainteté ? Nous que Dieu a créé pour l’incorruptibilité, … une image de Sa propre identité ?

« Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande.»

(Matthieu 5:23-24)