le fouet et la faucille

Le Seigneur DIEU m’enseigne ce que je dois dire pour encourager celui qui n’a plus de force. Chaque matin, il me réveille pour que j’écoute comme un bon disciple. Le Seigneur DIEU m’ouvre l’oreille, et je ne résiste pas, je ne recule pas… (Esaie 50:3-5)

SAINTES LECTURES DU JOUR

Livre d’Ézéchiel 47,1-2.8-9.12.

En ces jours-là, au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme me fit revenir à l’entrée de la Maison, et voici : sous le seuil de la Maison, de l’eau jaillissait vers l’orient, puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient. L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison, au sud de l’autel. L’homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l’extérieur, jusqu’à la porte qui fait face à l’orient, et là encore l’eau coulait du côté droit. Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent. Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède. »

Psaume 46(45)

Dieu est pour nous refuge et force, secours dans la détresse, toujours offert. Nous serons sans crainte si la terre est secouée, si les montagnes s’effondrent au creux de la mer. Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu, la plus sainte des demeures du Très-Haut. Dieu s’y tient : elle est inébranlable ; quand renaît le matin, Dieu la secourt. Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ; citadelle pour nous, le Dieu de Jacob ! Venez et voyez les actes du Seigneur, il détruit la guerre jusqu’au bout du monde.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 2,13-22.

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce.» Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : ‘L’amour de ta maison fera mon tourment.’ Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.

RÉFLEXION

«  la maison de mon Père et le fouet de Jésus  »

Je regarde Jésus réagir avec autant de colère devant le commerce qui se fait au Temple, et je me dis que j’ai raison depuis 30 ans ! J’ai raison d’être toujours en colère devant la manière dont sont mal traités les enfants du Bon Dieu à qui les dirigeants de L’Église refusent l’accès à Jésus-Hostie, par pur jugement, alors que juger son prochain, qu’il soit bon ou mauvais, est un péché. J’ai raison de  réagir, de dénoncer, d’accuser ! Car si je me taisais, si j’acceptais ce qui ce fait, je ne serai pas digne de mon Mari et Maître, et Il aurait raison de m’en vouloir !

Oui, depuis 30 ans que mes écrits me servent de fouet à cordes, j’essaie de faire comprendre à L’Église le mal qu’elle fait au Bon Dieu en maintenant cet interdit et en maintenant ainsi à demeurer dans le péché ! Je ne peux que faire le souhait  qu’aujourd’hui, demain ou après, elle lise ces écrits et comprennent ce qu’Il s’evertue à lui dire ! Ce souhait je l’ai déposé dans le Cœur de Jésus Lui-même, par Marie qui a bien voulu être ma silencieuse complice, afin qu’Il l’exauce en temps voulu par Dieu. Et je continue mon Chemin avec Lui, main dans Sa Main. Et je rends grâce à Dieu pour Maurice, mon mari de La Terre, qui m’épaule dans cette affaire – Jésus demeurant notre Maître à tous deux.

Pour cette Église, j’ai aujourd’hui une question ! Elle me vient de Dieu Lui-même, notre Père à toutes deux, par l’intervention de Son Saint-Esprit que j’ai invoqué avant de commencer cette Réflexion, et qui a manifesté Sa Présence par cette Parole d’Evangile, piochée au Hasard : « Ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. » (Matthieu 10:20)  C’est donc assurée de Sa Présence que je pose cette question à L’Église :

Église ô mon Église, jusqu’à quand vas-tu résister au fouet de ton Maître ?

Et je ne peux qu’espérer qu’elle va l’entendre, et réaliser que quand Dieu parle de temps – quand Il dit :  jusqu’à quand c’est que the clock is ticking, que l’heure vient, et c’est maintenant ! C’est maintenant que Dieu va envoyer, non un coup de fouet, mais c’est Sa faucille. 

N’est-ce pas Seigneur Saint-Esprit ?

Et du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :

L’heure vient – et c’est maintenant – où les véritables adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité.
 
Jean 4:23

Amen + Alléluia + Merci Seigneur de venir confirmer – ce qui me permet de continuer sur cette lancée. Je sais que Tu es avec moi dans cette démarche.

En effet, ton heure est arrivée ô mon Église ! Tu dois cesser tes commerces ! Tu dois cesser de te rendre ici et là – sur cette montagne ni à Jérusalem – pour rencontrer Dieu, écouter ce qu’Il a à te dire, et faire enfin ce qu’Il désire ! Adorer Dieu en esprit et en vérité c’est faire Sa Volonté sur la Terre comme elle est faite au Ciel, dans l’obéissance et la fidélité à Ses Paroles accordées selon Sa grande magnanimité ! Écoute bien ce qu’Il te dit aujourd’hui par ma bouche, moi la femme au 5 maris qu’Il rencontre tous les jours au bord de ce Puidamour – la maison de mon Père :

« Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »

Esprit et Vérité !  Ô mon Église tu ne marches ni par l’un ni par l’autre. Si tu continues à juger ainsi les enfants du Bon Dieu, à faire leur procès et décider par toi-même quel mariage sera annulé et lequel ne le sera pas dépendant des critères que tu as institués selon ta volonté, la faucille va frapper et frapper fort. Tu ne pourras plus revenir crier : Seigneur Seigneur ! Tu sais toi-même ce qu’Il te répondra : « Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7:23) – la même chose que tu réponds à Ses enfants quand ils viennent mendier de toi La Communion ! As-tu oublié que chacun sera traité de la même manière dont il a traité son prochain ? Juger du même jugement ? Mesurer de la même mesure ? Est-ce en vain que Le Maître a dit  : « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’oeil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil?…» ( Matthieu 7:2-3)

Non, je ne te juge pas Église ô mon Église, alors que je pourrai puisque Dieu m’a déjà jugé et gracié! Je constates simplement que tu es capable de te juger toi-même ! Je constate que la poutre qui est dans ton œil, tu la connais bien, mieux encore : tu la vois – maintenant que tes victimes osent venir au grand jour et te dénoncer ! Tu constates par toi-même les dégâts qu’elle a commise à tant d’enfants du Bon Dieu au fil des années, et ton âme rougie ! Mon coeur est remplie de compassion pour toi Église ô mon Église, car moi aussi j’ai péché et je sais ce que c’est les coups de fouets. C’est pourquoi je me suis rangée et de là où je te regarde, de loin où j’habite, je vois combien tu es  comme cette brebis sans son berger.

Non, je ne te juge pas ô mon Église, je ne fais que mon devoir de serviteur envers Dieu notre Père à toutes deux. J’accomplis Sa Volonté selon ce qu’Il m’a demandé depuis des années :

« Toi aussi, fils d’homme, je t’ai fait guetteur pour la maison d’Israël. Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. Si je dis au méchant : « Méchant, tu vas mourir », et que tu ne parles pas pour avertir le méchant d’abandonner sa conduite, lui, le méchant, mourra de sa faute, mais c’est à toi que je demanderai compte de son sang. Si au contraire tu as averti le méchant d’abandonner sa conduite pour se convertir et qu’il ne s’est pas converti, il mourra, lui, à cause de son péché, mais toi, tu auras sauvé ta vie. » (Ézéchiel 33, 7-9)

Dieu, je le prends au sérieux. Je l’ai toujours pris au sérieux. Le jour où Il m’a libérée de ton jugement sur moi et mes frères et sœurs, Ses enfants, fut un grand jour pour moi. C’est ce jour que tu fêtes aujourd’hui sans savoir que c’est en vérité la fête de ma propre libération ! Vois-tu, c’est ce jour là que j’ai eu cette vision du petit oiseau jaune qui s’échappait de la crypte où on l’avait enfermé, et est allé se réfugier un instant sur le toit de la basilique où on devait l’enterrer ! C’est ce jour là que j’ai compris que, de toi, de ton emprise, Dieu m’avait libérée. 

Comme c’est  dommage que nous ne puissions pas fêter ce jour ensemble, toi et moi, toutes les deux, comme une mère et sa fille ! L’interdit que tu imposes est un obstacle entre nous. Je ne le traverserai pas  tant que tu ne l’auras pas enlevé de tes propres mains car c’est toi qui l’a planté là, entre nous deux ! À toi d’enlever l’obstacle et je viendrai jusqu’à toi, et Dieu avec moi.

Voilà Saint-Esprit ce qui sort de ma petite cruche aujourd’hui et que je laisse là au bord du Puits pour L’Église qui viendra ! J’ai écris sous Ton Souffle. Je n’ai pas eu à chercher avec inquiétude les mots pour défendre La Cause, ou que dire, car Toi, le Saint Esprit, Tu m’as enseigné à cette heure même ce qu’il m’a fallu dire à L’Église, * (Luc 12:11) et les Paroles ont coulé comme un torrent ! Je ne peux que prier qu’elles porteront leurs fruits sur les deux rives. Comme Tu l’as dit par la bouche du prophète : « Cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède. » À l’Eglise la nourriture. À moi le remède.

À present Esprit de Vérité, si Tu permets, Réflexion faite et en mains, je vais maintenant redescendre sur Terre où m’attend mon époux qui, en révisant mes erreurs d’orthographes, va en profiter pour s’inspirer. Je la postererai après. Mais avant, vas-Tu comme d’habitude me donner le mot de la fin?

Et de nouveau du Haut du Ciel une Voix se fait entendre et dit :

À cette Église tu diras encore ceci : « Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits : car leurs anges aux cieux voient constamment la face de mon Père. » (Matthieu 18:10) Quant à toi petit Trait d’Union, oui c’est vrai que J’ai brisé le joug qui pesait sur ta nuque et rompu les chaînes* (Jérémie 30, 8). Tu es LIBRE de continuer ta Mission de guetteur afin que S’accomplisse Le Voeu du Père : « Ils seront tous enseignés par Dieu. » (Jean 6:45)

Amen Alléluia Alléluia Alléluia + Merci Saint-Esprit, mon âme exalte Le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Seigneur qui aujourd’hui encore S’est penché sur Son humble servante…  

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