assis au bord du présent ou replié sur ton passé

 

RÉFLEXION
selon les SAINTES ÉCRITURES POUR CE JOUR :

Livre de l’Ecclésiastique 42,15-26
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,46b-52.


 « assis au bord du chemin »

Comment verras-tu Jésus passer ô mon âme, si tu restes enfermée chez toi de toute la journée alors qu’Il passe là-bas, sur le chemin, Lui qui EST LE CHEMIN ? Comment va-t-Il, par une Parole, pouvoir te guérir, te redonner la vue, que tu puisses voir les choses telles qu’elles sont – comme elles ont été créées depuis le commencement par Sa parole, Lui qui est LA PAROLE ? Lui qui existe depuis toujours et pour toujours !

Rien n’y fut ajouté tu sais, ni retranché ! De plus, Il n’a eu besoin d’aucun conseiller – toutes Ses œuvres sont attirantes, jusqu’à la plus petite étincelle qu’on peut apercevoir ! Tout va par deux, l’un correspond à l’autre, il n’a rien fait de défectueux, il a confirmé l’excellence d’une chose par l’autre …

Ô mon âme, comment pourras-tu parler de toute ces merveilles, rappeler Ses œuvres, raconter ce que tu as vu, si tu tiens à rester aveugle à tout ce qui se voit autour de toi ?

Comme le soleil, dans son éclat, regarde chaque chose, ainsi la gloire du Seigneur rayonne dans toute Son œuvre. Le voilà qui Se tient prêt à te faire voir à nouveau ce rayonnement en toi, et ainsi à partager Sa Gloire avec toi, – que tu puisses les décrire au monde entier ! Combien de temps vas-tu rester là prostrée, à te faire milles idées, et dans la crainte d’un lendemain sur lequel tu n’as aucun contrôle ?

Certes, il est écrit qu’Il est impossible aux anges, les saints du Seigneur, de décrire toutes les merveilles que le Seigneur souverain de l’univers fit, mais si c’est par Jésus-Christ que tu retrouveras la vue, alors tu pourras décrire la merveille qu’Il a faite pour toi, rien que pour toi – ce sera au moins cela de pris sur l’Ennemi ! Et le monde verra lui aussi, et croira en Lui, et le monde sera guéri comme toi tu as été guéri par Lui, parce que ta vue retrouvée mon ami/e, mon frère/ma soeur, tu suivras Jésus sur Le Chemin – tu seras avec Lui Le Chemin pour d’autres aveugles que vous rencontrerez !

Lui, Le Seigneur, te donnera Son Esprit, et toi aussi tu seras en mesure de scruter les abîmes et les cœurs, de discerner leurs subtilités. Car le Très-Haut possède toute connaissance, Il a observé les signes des temps, faisant connaître le passé et l’avenir, et dévoilant les traces des choses cachées. Aucune pensée ne Lui a échappé, pas une parole ne Lui a été cachée. Il a organisé les chefs-d’œuvre de Sa sagesse ! Il en sera de même pour toi, Grâce à Son Esprit qui habitera en toi !

Viens mon ami/e, t’asseoir dès aujourd’hui sur le bord du Chemin où Jésus passera. Que Jésus te voit, et t’entende L’appeller :« Fils de David, prends pitié de moi ! » Prends garde, beaucoup de gens essaieront de te rabrouer pour te faire taire, mais tu ne les écouteras pas, et tu crieras de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Et Jésus t’entendra, et Il te fera appeller. Alors, avec confiance, tu te lèveras, tu quitteras tout derrière toi, même ton manteau ! Tu bondiras, tu courras aussi vite que tu pourras vers Jésus. Et Lui, prenant la parole, te dira : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Fais sûr de Lui répondre ainsi : « Maître que je retrouve la vue ! » Et Jésus te diras : « Va, ta foi t’a sauvé. »

C’est ainsi que cela s’est passé pour nous, ô mon âme ! C’est pourquoi je me permets de venir ce matin te rafraîchir la mémoire car tu sembles avoir oublié… 

  • Non, je n’ai pas oublié ! À cette époque j’avais besoin de savoir si Jésus m’aimait toujours. Je m’étais tellement perdue tu sais ! Alors, je me suis enregistrée à une École où je savais qu’on allait me parler de Lui. Et je suis restée à l’écoute ! Puis, un jour, par une Parole de Dieu prononcée, j’ai été remuée jusqu’au plus profond de mon être ! Le Père Lui-même S’est penché sur moi, et a repondu à ma question. Quelques semaines après, Jésus a incarné cette Parole qui m’avait tant bouleversée, et prouvée ainsi que je n’avais rien à craindre – qu’Il m’aimait depuis toujours et que ce serait pour toujours ! 

À la Bonne Heure ! Te voilà la mémoire rafraîchie ô mon âme ! La boule est maintenant dans ton camp ! Enfermée, repliée sur toi-même, à mourir à petit feu, ou assise au bord du Chin attendant d’être appellée de nouveau pour une nouvelle Mission, et rayonner de nouveau La Gloire de ton Maître, Seigneur, Dieu ?