La Miséricorde que Dieu veut

RÉFLEXION
selon les SAINTES ÉCRITURES pour ce Jour

Livre des Nombres 11,4b-15.
Moïse entendit pleurer le peuple, groupé par clans, chacun à l’entrée de sa tente. Le Seigneur s’enflamma d’une grande colère. Cela déplut à Moïse, et il dit au Seigneur : « Pourquoi traiter si mal ton serviteur ? Pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à tes yeux que tu m’aies imposé le fardeau de tout ce peuple ? Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple, est-ce moi qui l’ai enfanté, pour que tu me dises : “Comme on porte un nourrisson, porte ce peuple dans tes bras jusqu’au pays que j’ai juré de donner à tes pères” ? Où puis-je trouver de la viande pour en donner à tout ce peuple, quand ils viennent pleurer près de moi en disant : “Donne-nous de la viande à manger” ? Je ne puis, à moi seul, porter tout ce peuple : c’est trop lourd pour moi. Si c’est ainsi que tu me traites, tue-moi donc ; oui, tue-moi, si j’ai trouvé grâce à tes yeux. Que je ne voie pas mon malheur ! »

Psaume 81(80)
« Mon peuple n’a pas écouté ma voix, Israël n’a pas voulu de moi.
Je l’ai livré à son cœur endurci : qu’il aille et suive ses vues !  Ah ! Si mon peuple m’écoutait, Israël, s’il allait sur mes chemins ! Aussitôt j’humilierais ses ennemis, contre ses oppresseurs je tournerais ma main. Je le nourrirais de la fleur du froment, je te rassasierais avec le miel du rocher ! »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 14,13-21.

En ce temps-là, quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades. Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! » Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. » Jésus dit : « Apportez-les-moi. » Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins. Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.



Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés

Et il y en avait même des morceaux qui restaient : « cela faisait douze paniers pleins », rapporte Matthieu de cette multiplication de pains qu’il a vu se passer devant ses yeux ébahis !

Dieu est Père! Jamais Il n’acceptera que Ses enfants meurent de faim. Il les nourrira Lui-même et ils seront rassasiés. Jésus, en L’Évangile du Jour, nous donne un bel exemple de ce côté de la nature de Dieu. En le lisant là à l’instant, je ressens à nouveau cet Appel à me rendre là où il y a des affamés de La Parole de Dieu, pour les en nourrir. Cela fait plusieurs semaines maintenant que ce désir a germé dan mon coeur. Déjà hier soir, dans ma prière, je l’ai offert à Dieu, en Lui demandant  de me confirmer si L’Appel venait bien de Lui. Cet Évangile est-il Sa réponse ?

Que dis-Tu Saint-Esprit ? Avec Dieu point de coïncidence, n’est-ce pas ?

Et Le Saint-Esprit répondit :

«  Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28:19-20)

Oh Père, à nouveau ce matin, voici que Tu combles et rassasies Ta petite servante ! Je t’aime ! Tu es ma force, ma joie, mon bonheur dès que j’ouvre les yeux. ♥️  Tu me rassasies de plus en plus par nos conversations et la rapidité avec laquelle Tu réponds à mes questions. Sous Ton Ordre, quitter mon cocon pour me rendre là où Tu m’envoies, ne sera pas un sacrifice pour moi, mais une joie – la joie de Te plaire ! Ce doit être cela « La Joie parfaite » dont parlait Ton serviteur exemplaire François! Cette Joie qui se créée quand on quitte tout pour se mettre en chemin pour Te plaire en nourrissant Tes enfants affamés. Quelle Joie en effet ! Et elle ne peut qu’être parfaite, puisqu’elle vient de Toi !

Et Le Saint-Esprit répondit:

«  Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. » (Jean 15:16)

Mes biens chères soeurs et chers frères,

Voici que Jésus s’était mis en route pour Se rendre dans un endroit désert, Se retrouver à l’écart pour pleurer Son cousin Jean, cruellement assassiné, sauvagement décapité. Mais voilà que Dieu lui envoie une foule affamée ! Au lieu de la chasser, ou de s’éloigner d’elle, puisqu’elle empiète carrément sur Son Temps personnel, Il prend pitié d’elle  ! Alors Il la fait asseoir et la nourrie du peu qu’Il avait sous la main! Et Dieu, voyant Sa générosité, a fait le reste, jusqu’à rassasier toute la foule, et de la nourriture, Il en restait encore ! 

Mes biens chères soeurs et chers frères, souvenons-nous toujours de cette Leçon. Donnons tout et Dieu fera tout!

Et pour conclure Le Saint-Esprit ajouta :

C’est la miséricorde que Je veux, et non le sacrifice. (Mt,9,13) N’éteignez pas l’Esprit !  (1Th,5,19)