Le Pont d’Abba

Le Seigneur DIEU m’enseigne ce que je dois dire pour encourager celui qui n’a plus de force. Chaque matin, il me réveille pour que j’écoute comme un bon disciple. Le Seigneur DIEU m’ouvre l’oreille, et je ne résiste pas, je ne recule pas… (Esaie 50:3-5)

SAINTES LECTURES DU JOUR

Livre d’Amos 6,1a.4-7.

Ainsi parle le Seigneur de l’univers :
Malheur à ceux qui vivent bien tranquilles dans Sion, et à ceux qui se croient en sécurité sur la montagne de Samarie.
Couchés sur des lits d’ivoire, vautrés sur leurs divans, ils mangent les agneaux du troupeau, les veaux les plus tendres de l’étable ;
ils improvisent au son de la harpe, ils inventent, comme David, des instruments de musique ;
ils boivent le vin à même les amphores, ils se frottent avec des parfums de luxe, mais ils ne se tourmentent guère du désastre d’Israël !
C’est pourquoi maintenant ils vont être déportés, ils seront les premiers des déportés ; et la bande des vautrés n’existera plus.

Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 6,11-16.

Toi, homme de Dieu, recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur.
Mène le bon combat, celui de la foi, empare-toi de la vie éternelle ! C’est à elle que tu as été appelé, c’est pour elle que tu as prononcé ta belle profession de foi devant de nombreux témoins.
Et maintenant, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne :
garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ.
Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu, Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ;
lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 16,19-31.

En ce temps-là,  Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux.
Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères.
Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.
Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui.
Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise.
– Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance.
Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.”
Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père.
En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !”
Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent!
– Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.”
Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »

RÉFLEXION

« un grand abîme »

Mes chers enfants

Qu’est ce que le ciel ? Qu’est ce que l’enfer ? Et qu’est ce que ce grand abîme qui existe entre les deux ?

Je pense qu’en répondant à la dernière question, nous trouverons la réponse pour les deux autres.

Le grand abîme, c’est celui qui existe entre nous les humains, et que nous creusons nous-mêmes quand nous nous mettons à dos les uns les autres, quand nous nous faisons ennemis!

En effet, il arrive qu’il y ait des divergences de vues, voire même des malentendus, entre membres d’une même famille, entre amis, entre responsables des pays et des nations, et autres – religions et communautés, bref entre les Hommes en général. Au lieu de nous expliquer, de nous écouter les uns les autres, nous prenons la mouche, nous nous mettons en colère, et nous commençons une guerre qui creuse entre-nous cet abîme ! Et plus nous demeurons sur nos positions, plus nous nourissons colère, ressentiments, rancunes, vengeance, haine, plus l’abîme se creuse et devient infranchissable. Alors c’est l’enfer d’un côté et le ciel de l’autre. L’enfer pour celui qui garde rancune et nourrit la colère jusqu’à la haine, qui rejette même la branche d’olive qui lui est proposée, et  le ciel pour celui qui l’a proposée, qui sait qu’il a tout fait pour maintenir la paix et trouver des solutions pour la garder, dont la conscience est claire.

Au final, le choix revient à l’Homme : ciel ou enfer? Ce qu’il aura choisi lui sera donné, c’est écrit. Avec pour résultat obligatoire le grand abîme qui s’est creusé et qui restera infranchissable tant que celui qui a refusé la branche d’olive ne revienne sur sa décision !

Cependant, si l’abîme est infranchissable par l’Homme, il ne l’est pas par Dieu – Lui qui est le Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ; lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible. Celui qui a choisi le ciel a alors la possibilité d’avoir recours à Lui afin qu’Il construise un pont qu’utilisera celui qui a déserté le ciel et est resté en enfer de son propre gré et entêtement, pour cause d’insubordination et de désobéissance au commandement d’amour de Dieu. 

Donc, il y a de l’espoir pour les déportés de l’enfer?

Non, hélas, il n’y a aucun espoir pour celui qui a choisi l’enfer de revenir au ciel ! Mais il y a l’espérance pour celui qui a choisi le ciel ! Lui pourra plaider auprès de Dieu pour son frère en enfer. Faut-il toutefois que ce frère se repente de son mauvais choix et vienne demander à son frère du ciel de plaider sa cause !  Faut-il surtout que Dieu accepte que son repentir est sincère !

Alors une Voix venue du Ciel et dira :

« Je vais créer des cieux nouveaux et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit. On n’entendra plus de pleurs ni d’appels au secours. Car ils forment la famille de ceux que je bénis, eux et leurs enfants. Avant qu’ils m’appellent, moi, je leur répondrai. Ils n’auront pas fini de parler, je les aurai déjà entendus. Ceux que j’ai choisis pourront profiter du travail qu’ils ont fait. C’est moi, le SEIGNEUR, qui le dis. »

Isaïe 65:17-25

Amen Alléluia Alléluia Alléluia + MERCI ABBA, PÈRE pour Ta grande Miséricorde – porte de sortie pour les malheureux déportés!

Nous Te benissons Toi qui gardes à jamais Ta fidélité, qui fais justice aux opprimés et délie les enchaînés. Je garde confiance que Tu ouvriras les yeux des aveugles afin qu’ils retrouvent leurs pas jusqu’à Toi. J’ai confiance qu’un jour, tout comme moi j’ai entendu, eux aussi T’entendront leur dire  :  Je ne te condamne pas. Va, désormais, ne pèche plus. (Jean 8:1) 

Père, j’ai obéi et fais comme Tu as dit, c’est pourquoi je vis au Paradis ! Chaque matin, mon âme exalte Le Seigneur, exulte mon esprit en Toi mon Dieu mon Seigneur. Oui, Tu es Le Puissant qui fit pour moi des merveilles, Saint est Ton Nom. J’ai confiance qu’un jour les déportés passeront eux-aussi sur ce Pont de La Miséricorde !

C’est pourquoi malgré que je marche par la foi et non par la claire vision, je vais de ce pas dessiner ce Pont, le mettre en couleurs, le créer déjà sur mon petit canvas … Ainsi il s’accomplira ! Tu le construiras Papa, n’est-ce-pas ? Je te le demande aujourd’hui officiellement pour Ta plus grande gloire et le salut de tous Tes enfants de la Terre ! 

Et de nouveau La Voix du Ciel Se fit entendre et conclua cette Réflexion inspirée de Son Saint-Esprit par cette belle Bénédiction que je dédie à Maurice, mon époux bien-aimé celui que Dieu m’a donné : 

Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu !

Matthieu 5:9

* du Psaume 146(145)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.