martyr pour La Vérité

 » Fils d’homme, je fais de toi un guetteur… Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. »

Ezéchiel 3:17


Parle Seigneur ! Ton serviteur écoute.

Évangile de Jésus-Christ selon Marc 6,14-29

En ce temps-là, comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Certains disaient : «C’est le prophète Élie.» D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode entendait ces propos et disait : «Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! »Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir. Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : «Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.


"« Je veux que, 
tout de suite,
tu me donnes
sur un plat
la tête de
Jean le Baptiste. »"

Qu’est ce qui pousse un être humain à vouloir la mort d’un autre être humain ? Dans le cas que nous présente Marc en cet Evangile, c’est la haine :

« Hérode avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère.» Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. »

Une haine provoquée par l’incapacité d’accueillir le vérité! Quand on lit les Saintes Ecritures, on se rend bien compte que la plupart des Messagers de Dieu ont du subir ce genre de persécutions répétées au cours des siècles, pour hélas arriver jusqu’à nous aujourd’hui. Car Dieu n’a jamais cessé de parler aux hommes par l’intermédiaire d’autres hommes pour leur dire la Vérité qui libère, et ceux là d’être martyrisés pour Lui obéir.

A ce propos, j’aimerai mes biens chers frères et soeurs, en guise de réflexion aujourd’hui, vous proposer ce commentaire de Saint Cyprien (v. 200-258), évêque de Carthage et martyr, qui s’intitule :

Jean Baptiste, martyr pour la vérité.

Et qui commence par cette belle déclaration de saint Paul :

« Il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous » (Rm 8,18).

 » Qui donc ne travaillerait pas de toutes les façons possibles à obtenir une telle gloire pour devenir l’ami de Dieu, se réjouir aussitôt en compagnie de Jésus Christ, et recevoir les récompenses divines après les tourments et les supplices de cette terre ? Pour les soldats de ce monde, il est glorieux de rentrer triomphalement dans leur patrie après avoir vaincu l’ennemi. N’est-ce pas une gloire bien supérieure de revenir triomphalement, après avoir vaincu le démon, au paradis d’où Adam avait été chassé à cause de son péché ? D’y rapporter le trophée de la victoire après avoir abattu celui qui l’avait trompé ? D’offrir à Dieu comme un butin magnifique une foi intacte, un courage spirituel sans défaillance, un dévouement digne d’éloges ?… De devenir cohéritier du Christ, d’être égalé aux anges, de jouir avec bonheur du royaume céleste avec les patriarches, les apôtres, les prophètes ? Quelle persécution peut vaincre de telles pensées qui peuvent nous aider à surmonter les supplices ?… La terre nous emprisonne par ses persécutions, mais le ciel reste ouvert… Quel honneur et quelle sécurité de sortir de ce monde avec joie, d’en sortir glorieux en traversant les épreuves et les souffrances ! De fermer un instant les yeux qui voyaient les hommes et le monde, pour les rouvrir aussitôt afin de voir Dieu et le Christ !… Si la persécution assaille un soldat ainsi préparé, elle ne pourra pas vaincre son courage. Même si nous sommes appelés au ciel avant la lutte, la foi qui s’était préparée ainsi ne sera pas sans récompense… Dans la persécution Dieu couronne ses soldats ; dans la paix il couronne la bonne conscience. » Amen +

Est-il besoin de commenter plus longtemps sur un si beau texte chargé de La Lumière Divine ?

« La terre nous emprisonne par ses persécutions, mais le ciel reste ouvert… » Personnellement, de mon coeur, en relisant cette simple remarque, monte un chant : une louange à Dieu, mon Papa des Cieux, et je vous demande mes biens chers frères et soeurs, à vous qui avez consacrés vos vies tout comme Jean le Baptiste et tant de Messagers de Dieu, pour annoncer Ses Paroles de Vérité, malgré les persécutions que vous devez subir venant de toutes parts, de vous joindre à moi pour entonner cette louange en action de grâces pour Son Amour sans cesse renouvelé chaque jour :

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;  de qui aurais-je crainte ?  Le Seigneur est le rempart de ma vie ;  devant qui tremblerais-je ? Qu’une armée se déploie devant moi,  mon cœur est sans crainte ;  que la bataille s’engage contre moi, je garde confiance. Oui, il me réserve un lieu sûr  au jour du malheur ;  il me cache au plus secret de sa tente,  il m’élève sur le roc. (Ps.27)

Frères et soeurs, notre Seigneur nous avait mis en garde :

« Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. »(Mt.10)

Ne soyons donc pas étonnés de nous retrouver aujourd’hui en guerre parce que nous nous mettons debouts pour Lui sans honte au visage, et que nous faisons notre devoir comme de quelconques serviteurs. Ne lâchons surtout pas La Mission. Aucun homme ne peut nous l’enlever car l’Onction est Divine. Au contraire, plus l’Ennemi se déchaînera contre nous et plus nous tiendrons ferme et deviendrons inébranlable !

Avant de terminer cette réflexion offerte aujourd’hui encore par Le Saint Esprit sur un plateau de grâces, je voudrai reprendre ces quelques Paroles de saint Paul extraites de la première Lecture du jour, qui défendent ici la cause de tous les persécutés au Nom de Jésus-Christ, et les encourage à persévérer malgré tout :

Dieu lui-même a dit : ‘Jamais je ne te lâcherai, jamais je ne t’abandonnerai.’ C’est pourquoi nous pouvons dire en toute assurance : ‘Le Seigneur est mon secours, je n’ai rien à craindre ! Que pourrait me faire un homme?’ (Hébreux  13:8)

Je terminerai donc par une supplication personnelle que je T’adresse Père, au Nom de mon Seigneur et Sauveur Jésus. Je Te supplie de prendre en miséricorde ceux qui, dans leur ignorance, se laissent aveugler par l’Ennemi et persécutent Tes Messagers. Père prend pitié d’eux car ils ne savent pas ce qu’ils font. Dans Ta grande Miséricorde, prend aussi pitié de Tes Messagers qui pour Te servir, Te glorifier, et demeurer fidèles à leur engagement envers Toi et envers leurs frères et soeurs que Tu désires sauver, doivent subir leur haine, leur jalousie et souffrir le martyr. Donne leur du courage de persévérer jusqu’au bout, de garder leur paix et leur joie malgré tout, de ne pas tomber dans le piège de la réplique, mais de tout accepter, comme Jésus a tout accepté, pour maintenir l’amour fraternel qui est Père, Ta priorité. Merci Papa. Amen +

Et Le Père répondit :

« Prête l’oreille, arrête-toi et considère les merveilles de Dieu. »

(Jb,37,14)

Amen Alléluia MERCI Père. Je sais que Tu en feras encore car Tu m’en as donné maintes fois la preuve. C’est pourquoi j’accepte donc l’épreuve et le martyr, avec joie et paix car je crois en Ta Miséricorde – j’en suis moi-même un produit ! Et tout est possible à celui qui croit.

N’est ce pas Seigneur Jésus ? Que dis-Tu ?

Et Jésus répondit :

« Quiconque se déclarera pour Moi devant les hommes, Moi aussi Je Me déclarerai pour lui devant mon Père. »

(Mt.10:32)

 

Amen Alléluia + Merci Seigneur Merci +

Bien chers frères et soeurs, chers pèlerins, que Le Seigneur nous garde en Son Amour sans lequel nous ne pouvons rien faire. Qu’il continue à nous instruire de Sa Vérité. Restons bénis et bénissons, même nos ennemis. Et comme Il nous le demande parce qu’ Il sait que c’est ce que nous avons de mieux à faire, arrêtons-nous non pour récriminer ou nous plaindre, mais pour contempler Ses bienfaits. Dieu soit loué qu’Il les renouvelle chaque jour.

« Dans la persécution Dieu couronne ses soldats ; dans la paix il couronne la bonne conscience.”

En avant soldats du Christ. Revêtons L’Armure  » afin de pouvoir tenir ferme contre les manoeuvres du diable.

En effet, ce n’est pas contre l’homme que nous avons à lutter, mais contre les puissances, contre les autorités, contre les souverains de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal dans les lieux célestes.

C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu afin de pouvoir résister dans le jour mauvais et tenir ferme après avoir tout surmonté.

Tenez donc ferme: ayez autour de votre taille la vérité en guise de ceinture; enfilez la cuirasse de la justice;

mettez comme chaussures à vos pieds le zèle pour annoncer l’Evangile de paix;

prenez en toute circonstance le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du mal;

faites aussi bon accueil au casque du salut et à l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.

Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance et en priant pour tous les saints.

Priez pour moi afin que, lorsque j’ouvre la bouche, la parole me soit donnée pour faire connaître avec assurance le mystère de l’Evangile.

C’est pour lui que je suis ambassadeur dans les chaînes. Priez que j’en parle avec assurance comme je dois le faire. » (Saint Paul aux Ephésiens 6.10-20)

Au Nom du Père par Le Fils dans Le Saint Esprit.

AMEN +

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