Bon Voyage !

 » Fils d’homme, je fais de toi un guetteur… Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part. »

Ezéchiel 3:17


Parle Seigneur ! Ton serviteur écoute.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 8,14-21.

En ce temps-là, les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque. Or Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! » Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains. Jésus s’en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ?
Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ? Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze.
– Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. »
Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »


"« Vous ne comprenez 
pas encore ? 
Vous avez 
le cœur endurci ? 
Vous ne voyez pas, 
vous n’entendez pas ! 
Vous ne vous 
rappelez pas ?»"

Ces questions et remarques de notre Seigneur s’adressaient à Ses disciples – aux 12 hommes avec lesquels Il vivait, en communauté fraternelle.

Ces 12 étaient supposés être les personnes les plus proches de Lui, les premiers témoins de Ses miracles et héritiers de Son Enseignement, et ils ne comprenaient toujours pas ce qu’Il faisait.

Il n’y a en fait rien de plus exaspérant et de frustrant pour un maître, qu’un élève qui tarde à comprendre ! Rien de plus décourageant que celui qui ne fait même pas l’effort. Rien de plus triste et désolant que celui qui s’en moque et se moque ! Même Le Fils de Dieu avait perdu patience avec les siens. Mais envers et contre tout et tous, Il a persévéré, Il ne les a jamais abandonnés, parce qu’Il était miséricordieux et Il avait promis :

« Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. »

(Jean 14:13-18)

De sorte que les disciples d’aujourd’hui – ceux et celles qui instruits de Dieu Lui-même ont compris et vivent déjà de L’Esprit de Vérité – ceux/celles-là ont cette assurance que tôt ou tard Il éclairera leurs frères et soeurs dont Le Maître dit que leurs coeurs se sont endurcis, parce qu’ils discutent entre eux d’un sujet alors que la question est tout ailleurs;  parce qu’ils ne font pas encore l’effort de devancer le soleil pour Le rendre Grâce, et Le rencontrer au lever du jour. (Sagesse 16:28)  Ces disciples gardent l’espoir pour ces coeurs endurcis – qu’au final eux aussi verront clair et entendrons la Vérité ! Ils vivent de l’Espérance qu’un jour,  tous seront instruits et connaitront La Vérité. Alors ils pourront être à nouveau réunis – si ce n’est en ce monde, certainement dans l’Autre.

N’est-ce pas Seigneur Jésus ?

Et Jésus répondit :

« Ne craignez pas,… ce combat n’est pas le vôtre mais celui de Dieu. »

(2Ch,20,15)

Amen Alléluia. Merci Seigneur. Nous Te laissons donc faire † Nous Te laissons Toi-même faire les « recommendations » d’usage et les « mises en garde » à ceux et celles de nos frères et soeurs qui doivent voyager aujourd’hui pour rentrer chez eux, tandis que nous les bénissons au Nom du Père par Le Fils dans Le Saint Esprit, Amen Alléluia+ 

Quant à nous qui demeurons sur place, mes biens chers frères et soeurs, posons-nous la question du grand saint Ambroise  : 

« Qu’y a-t-il de meilleur qu’un psaume ? » 

Et faisons nôtre sa réflexion :

« Il calme la colère, éloigne les soucis, soulage la tristesse. Il nous protège pour la nuit, il nous instruit pour le jour. Il est bouclier des craintifs, fête des hommes religieux, rayon de tranquillité, gage de paix et de concorde. Comme une cithare, il réunit en un seul chant des voix diverses et inégales. » 

Rendons donc Grâce à Dieu au plus haut des cieux par ce beau cantique d’Isaïe (Is 12, 1-6), et essayons de demeurer dans le respect des uns et des autres.

« Seigneur, je te rends grâce : † Ta colère pesait sur moi, mais tu reviens de ta fureur, et tu me consoles.  Voici le Dieu qui me sauve : j’ai confiance, je n’ai plus de crainte. Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ; il est pour moi le salut. Exultant de joie, vous puiserez les eaux, aux sources du salut. Ce jour-là, vous direz : « Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom, annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! »

Votre dévouée soeur en Dieu Miséricorde 

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